Selon le comité régional du tourisme, 9% des professionnels de l'hôtellerie disent avoir des réservations liées aux JO.
Dans une interview ce matin à La Voix du Nord, Elisabeth Laurent, responsable de la communication estime que l'impact des Jeux Olympiques de Londres sur l'activité touristique en Nord Pas-de-Calais s'annonce limité.
"L'impact sera réel. Important, ce n'est pas certain", estime-t-elle. "A ce jour, en moyenne, pour l'ensemble de la région, 9% des professionnels interrogés ont déjà enregistré des réservations de la part des touristes qui disent venir pour les JO. (...) Il est évident que le littoral va être plus concerné que le reste du territoire (...). On ne seait pas jusqu'où les touristes remonteront. Il est évident que l'impact au-delà de Lille et d'Arras, il ne faut pas y compter".
Déjà, au mois de mars, Thierry Grégoire, le président régional de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH), faisait le même pronostic. "Il n'y a pas d'équipements hôtelliers qui se sont construits de façon ilmportante dans la région", avait-il relevé pour expliquer le faible impact attendu sur la fréquentation touristique.
Reportage de France 3 Nord Pas-de-Calais sur les retombées des JO de Londres (mars 2012)
Les collectivités locales de la région ont pourtant investi depuis 2007 près de 200 millions d'euros pour faire du Nord Pas-de-Calais la "base arrière" des Jeux Olympiques de Londres. De nouveaux équipements sportifs - comme le bassin nautiques de Gravelines, la salle de gymnastique d'Arques ou la piste de bicross de Lumbres - ont été construits pour attirer des délégations et des athlètes de tous pays souhaitant se préparer pour ce grand rendez-vous.
Le secteur du bâtiment a été le premier, dans la région, à profiter de ces investissements. Mais pour le comité régional du tourisme, l'effet JO pourrait surtout se faire sentir sur le long terme. Selon Elisabeth Laurent, les nouveaux équipements sportifs "permettront aussi au Nord Pas-de-Calais d'accueillir des compétitions internationales".
Pour Thierry Grégoire de l'UMIH, l'opération "base arrière" a surtout servi à redorer l'image de la région, en France comme à l'étranger, et se montre confiant pour l'avenir. "Ca va être une base arrière permanente au-delà des Jeux Olympiques pour faire venir des fédérations sportives pendant les prochaines années".