Les élus appellent au sauvetage de cette école placée en redressement judiciaire.
Il y a un an, l'école de pilotage de l'aérodrome de Merville était placée en cessation de paiement. Aujourd'hui, elle est toujours en situation de redressement judiciaire.
Pour les élus de cette ville proche de Béthune, sa disparition constituerait une catastrophe car elle emploie une cinquantaine de salariés et permet le fonctionnement de cet aérodrome bien équipé notamment avec sa tour de contrôle.
Un groupe d'investisseurs serait prêt à reprendre les deux structures de l'école, l'école de pilotage Amaury-de-la-Grange (EPAG), et l'Institut aéronautique Amaury-de-la-Grange (IAAG).
Mais ces investisseurs veulent pour cela une clarification de la relation entre Air France et l'EPAG.
Les explications de Jean-Louis Manand et Fabien Garreau.
Une utilisation limitée
L'aérodrome de Merville-Lestrem-Calonne est une ancienne base aérienne militaire créée en 1936, et utilisée durant la 2è guerre mondiale.
Devenu aéroport civil depuis le retrait de l'OTAN en 1966, il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lille.
Il dispose de deux pistes dont une bitumée de 1840m de long, d'une aire de stationnement de 10 000m2, d'une petite aérogare et d'une tour de contrôle dotée d'un système automatique de diffusion. Il est ouvert à la circulation aérienne publique. Mais il n'a plus d'activité commerciale depuis 2002.
Il sert presque exclusivement pour la formation de pilotes professionnels et de techniciens de maintenance aéronautique, en plus de ses activités de loisirs et de tourisme.