Le bassin minier est désormais inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est une joie immense et une grande fierté.
C'est d'abord une immense joie et une grande fierté, ressenties par toute une région. L'inscription du bassin minier au patrimoine mondial de l'Unesco est vécu comme une victoire. Victoire sur l'histoire, et comme une reconnaissance du travail des mineurs et de leurs souffrances. A Lewarde et Waziers, aujourd'hui, c'était LE sujet de conversation principal.
Le reportage de Gonzague Vandamme et Benoît Bugnicourt
Les félicitations se succèdent
"C'est un formidable hommage et une belle reconnaissance pour tous les mineurs" a déclaré la ministre de la Culture, Aurélie Fillipetti qui sera présente au stade Bollaert pour fêter cette nouvelle le 6 juillet prochain.
L'interview de la ministre de la Culture, Aurélie Fillipetti
Le président du conseil général du Pas-deCalais, Dominique Dupilet, s'est réjoui de cette bonne nouvelle. "Le patrimoine du Pas-de-Calais se distingue une fois de plus au niveau international. Bravo aux porteurs du projet. Bravo au bassin minier qui a su se mobiliser pour porter très loin les valeurs de l'épopée minière, et, à la veille de l'ouverture du Louvre-Lens, en faire un atout supplémentaire pour l'attractivité du Pas-de-Calais."
Patrick Kanner, le président du conseil général du Nord, s'est félicité d'un succès qui concrétise un travail de dix ans, "à la fois la reconnaissance d'une histoire humaine, celle de la mine, et d'une culture riche de ses multiples apports, que la région, qui a su prendre par ailleurs de grands tournants industriels et tertiaires, n'a jamais reniées".
Le maire de Lille, Martine Aubry, a évoqué dans un communiqué une "formidable nouvelle pour le bassin minier, pour le Pas-de-Calais, et pour notre région toute entière". "C'est un hommage rendu à tous ceux qui ont travaillé pour développer notre économie, notre industrie, qui ont souvent laissé leur santé et leur vie"
"Paysage culturel évolutif"
Aux yeux de l'Unesco, le bassin minier est désormais reconnu en tant que "paysage culturel évolutif". Sur 120 kilomètres de long, 87 communes, 17 fosses, 21 chevalements, 51 terrils, 3 gares, 124 cités, 38 écoles, 26 édifices religieux, des salles des fêtes ou encore 4.000 hectares de paysage vont porter les couleurs d'un héritage patrimonial de
trois siècles d'exploitation du charbon.
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