Le PSG d'Ibrahimovic assomme le LOSC

Le LOSC a été battu (1-2) ce dimanche soir par un PSG emmené par un Ibrahimovic exceptionnel.

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27 secondes de jeu. Sur une montée de Maxwell, Ménez décale parfaitement "Ibra", qui trompe Landreau d'une frappe enroulée de près. Un premier record pour Ibrahimovic cette saison: celui du but le plus rapide. Un but éclair qui a assommé le LOSC. Les Lillois ne s'en remettront jamais vraiment. 

D'autant que le même Zlatan Ibrahimovic, dans tous les bons coups du PSG, va jouer un autre mauvais tour aux Lillois à la 21e minute de jeu, bien lancé cette fois par Pastore. Abandonné par Chedjou, il est parti tout seul dans l'axe pour remporter son deuxième face-à-face avec Landreau.

Un LOSC trop timide

Lille, qui a égalisé entre temps par Chedjou de la tête (12e) sur un corner tiré par Payet, a souffert, à l'image de Pedretti, invisible en première période. En dehors du but de Chedjou, les Lillois n'ont eu qu'un retourné acrobatique de Roux, trop esseulé devant et bien pris par la paire Sakho-Alex, pour se mettre en valeur en première période (10e).

Après avoir manqué son coup tactique en première période avec un milieu renforcé (Gueye-Mavuba-Pedretti), l'entraîneur du Losc Rudi Garcia a tenté de rectifier le tir en faisant entrer Kalou dès la mi-temps, puis De Melo et la recrue Mendes.

Lille s'est fait plus pressant mais Paris s'est battu pour ne pas laisser échapper son premier succès de la saison.


C'est la première fois, après deux rencontres, qu'un match au Grand Stade ne se jouait pas à guichets fermés.

En raison de la braderie organisée à Lille, le match avait été classé à hauts risques par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) et l'accès réservé aux seuls abonnés du Losc, avec un encadrement très strict des supporteurs parisiens.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'était déplacé pour assister à cette rencontre placée sous haute surveillance.

Les réactions

Rudi Garcia (entraîneur de Lille): "C'est clair qu'(Ibrahimovic) est un grand joueur mais ça on le savait avant le match. Ce qui est embêtant c'est qu'on leur a donné un coup de pouce. On a vu une deuxième période du LOSC bien meilleure. On a été beaucoup plus investis dans les duels et on a arrêté de les regarder jouer. On les a laissés marquer deux buts trop facilement. On ne mérite pas spécialement de perdre. On ne défendait pas en avançant, on a manqué d'agressivité.
Certains étaient entamés (physiquement) mais on est obligé sur un tel match de faire confiance à ceux qui ont l'habitude de ces confrontations. Je voulais un milieu avec beaucoup de fraîcheur et la rentrée d'Idrissa (Gueye) et Benoît (Pedretti) devait m'apporter ça. Et comme Salomon (Kalou) avait déjà joué avec une blessure mercredi, il était hors de question qu'il joue tout le match. L'avantage de mettre Marvin (Martin) excentré c'est qu'il était plus proche du but adverse. (Avec la rentrée de Kalou à la place de Pedretti) Je voulais plus d'impact au milieu. Il fallait se montrer ambitieux et ne plus craindre leurs trois attaquants. Au niveau comptable, c'est beaucoup moins bien. Il y a encore beaucoup de travail. On ne s'est pas procuré d'occasions suffisamment dangereuses".

Marvin Martin (milieu de Lille): "On a fait un bon match, notamment la deuxième période. On s'est procuré des occasions, donc c'est un peu dommage. Mais quand on a un match dans les jambes, on le sent. Paris est une très bonne équipe mais on a répondu présent. Ils sont prenables. Ibra c'est un grand nom mais une fois sur le terrain, on ne calcule plus ça."

 

Aurélien Chedjou (défenseur de Lille): "Physiquement, on a un peu payé le match de mercredi. A la pause, le coach nous a vraiment bougé. Il n'était pas content et je suis d'accord avec lui. On n'a pas été ridicules mais dans les jambes c'est vraiment dur. Cinq points en quatre journées, c'est clairement insuffisant pour un prétendant à l'Europe, mais il n'y a pas le feu au lac. Ibra, il est complet, physique, technique. Il fait 1,95m et il n'y a pas beaucoup de joueurs de cette taille à être aussi rapides. Sans manquer de respect aux autres, c'est la moitié de l'équipe à lui tout seul."

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