Greenpeace a manifesté devant une boutique de l'enseigne de prêt-à-porter, accusée d'utiliser des substances toxiques.
Reportage de Didier Pithon et Benoît Bugnicourt.
Greenpeace souhaiterait que Zara signe un engagement visant à exclure l'ensemble des produits chimiques potentiellement toxiques dans la fabrication des vêtements. 19 manfestations se sont déroulées au même moment devant des boutiques Zara dans d'autres villes de France.
Cette journée fait suite à la publication d'un rapport de Greenpeace, "Les dessous toxiques de la mode", dans lequel l'ONG donne le résultat d'analyses sur des vêtements de plusieurs grandes marques, révélant notamment la présence d'éthoxylates de onylphénol (NPE), des produits considérés comme des "perturbateurs endocriniens" (suspectés d'incidence sur la reproduction et d'accroître le risque de certains cancers).
Réponse "insuffisante" de Zara
Zara a répondu à ce rapport en indiquant, vendredi, "vouloir" cesser tout rejet de substance chimique dangereuse. Mais Greenpeace a jugé cette réponse "insuffisante" et demandé à la marque de "prendre un engagement crédible et ambitieux pour cesser d'utiliser ces substances chimiques dangereuses".
Greenpeace affirme que sept autres grandes marques (Puma, Nike, Adidas, H&M, M&S, C&A et Li-Ning) se sont déjà engagées à ne plus utiliser de substances chimiques dangereuses, sous la pression de l'ONG.