Losc : une attaque qui inquiète

Même si c'est une erreur défensive qui a coûté la victoire à Lille à Troyes, c'est bien l'attaque qui inquiète le Losc.

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Outre le manque de communication, responsable notamment de l'égalisation troyenne, l'entraîneur Rudi Garcia reprochait d'ailleurs à ses joueurs de ne pas avoir cherché à "tuer" le match alors qu'ils menaient 1-0 contre Troyes samedi.

"C'est un mauvais choix stratégique, dans le sens où conserver le ballon, cela ne suffit pas. Quand il y a des espaces, il faut les exploiter", soulignait-il.

Question : ses attaquants en ont-ils vraiment les moyens ? Après cinq journées, ses deux N.9 de métier, Tulio De Melo et Nolan Roux, n'ont toujours pas marqué.

Le Brésilien est toujours précieux de la tête (surtout d'ailleurs sur les coups de pieds arrêtés défensifs...) mais il est lent et ses mouvements sont trop prévisibles.

Le cas de Nolan Roux est beaucoup plus énigmatique. Rudi Garcia est resté très gentil avec lui après son match absolument catastrophique à Troyes.


Réaction de Rudi Garcia, entraîneur

A la question : "Comment avez-vous trouvé Nolan Roux ?", il a répondu très diplomatiquement : "Bien en première période, moins bien en seconde. Mais c'est plus un problème collectif"... "Pas assez de variété offensive"

L'entraîneur n'a d'une manière générale pas trop voulu accabler ses attaquants mais au moment de tirer un bilan sur les performances offensives de son équipe il n'a pu nier l'évidence: "On n'est pas assez entreprenant, on est un peu sur des rails devant. On ne permute pas beaucoup. On n'amène pas assez de variété offensive".

A Troyes, l'Ivoirien Salomon Kalou, dont on attend beaucoup, était suspendu. Finalement, seul Dimitri Payet est parvenu à tirer son épingle du jeu. Mais il est trop seul. Surtout, il ne pourra pas marquer à chaque journée le genre de buts qu'il a inscrit à Troyes, d'une frappe millimétrée au ras du poteau.

Mais pour le défenseur international Mathieu Debuchy, qui faisait son retour à la compétition après un mois d'absence, les attaquants ne sont pas les seuls responsables des problèmes offensifs du Losc.

"C'est un travail de toute l'équipe", soulignait-il à Troyes. "Ce n'est pas parfait encore, il y a des choses à travailler, des automatismes à trouver. Ce n'est pas seulement (le problème) des attaquants, ça passe par tout le monde. On enchaîne beaucoup de matches, on ne va pas avoir beaucoup de temps pour le travailler. Mais à la moindre séance, il faudra s'y attacher."

"Il nous faut encore gommer tous les petits détails qui font qu'on ne gagne pas. Je ne suis pas inquiet, ça viendra avec le travail. On marque moins mais on a des occasions", déclarait, confiant, Florent Balmont.

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