Les deux candidats à la présidence de l'UMP se sont brièvement serrés la main aux journées parlementaires.
Les deux rivaux pour la présidence de l'UMP, François Fillon et Jean-François Copé,
se sont brièvement serré la main avant de s'asseoir face à face à la même table entourés de leurs soutiens respectifs mercredi aux journées parlementaires de l'UMP placées sous le signe de leur rivalité.
"On peut même s'embrasser", a froidement ironisé François Fillon, ce à quoi Jean-François Copé a répondu devant la presse: "Ne les tentons pas!".
L'ex-Premier ministre et le secrétaire général doivent parler l'un après l'autre en fin d'après-midi, après ce bref salut le temps d'une prise de vue autour de la table d'honneur du restaurant de l'hippodrome de Marcq-en-Baroeul dans la banlieue chic de Lille.
Avant de rejoindre les journées parlementaires pour ce déjeuner, François Fillon a fait un détour à la permanence du jeune député Gérald Darmanin - proche de Xavier Bertrand - à Tourcoing, où il a été rejoint par le député de Paris Pierre Lellouche, possible candidat à la primaire pour les municipales dans la capitale.
Devant quelques militants, François Fillon a plaidé pour son "rassemblement national", voulant aller "de la droite-Ciotti au centre-Wauquiez en passant par le gaullisme social de Gérard Larcher".
Son arrivée tardive aux journées parlementaires, entouré de Gérard Larcher, Gérard Longuet, Dominique Bussereau...a semblé plus intéresser la presse que Jean-François Copé, qui a fait mine d'ignorer ce détail d'emploi du temps.
Comme sur Europe 1 le matin même, le député-maire de Meaux a dénoncé "le torrent
d'injures" et de "haine" qu'il reçoit après avoir dénoncé "le racisme anti-blanc" dans son "Manifeste pour une droite décomplexée" (Ed.Fayard) à paraître le 3 octobre.
Le duel pour la présidence de l'UMP est une élection "très saine", a-t-il estimé, souhaitant "une opposition tonique à François Hollande qui est en train de mettre le pays à genoux".