Les 3 Français soupçonnés d'être impliqués dans la mort d'un policier belge conduits jusqu'au poste-frontière d'Hensies.
Les trois Français soupçonnés d'être impliqués dans la mort d'un policier belge, percuté par une voiture à un barrage routier à Saint-Léger (Belgique), ont été remis mardi aux autorités belges.
Les suspects, qui avaient accepté leur extradition devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Reims le 16 avril, ont été extraits mardi matin de la maison d'arrêt de Reims et conduits jusqu'au poste-frontière d'Hensies, près de Valenciennes, où ils ont été remis aux policiers belges.
Selon leur avocat, Me Ahmed Harir, les prévenus doivent être déférés au parquet d'Arlon (Est de la Belgique) dans l'après-midi.
Les trois hommes âgés de 37, 23 et 21 ans, déjà connus de la justice pour des faits de petite délinquance, s'étaient constitués prisonniers le 10 avril dans le bureau de leur avocat à Charleville-Mézières, alors qu'ils étaient sous le coup d'un mandat d'arrêt international délivré par un juge belge.
Le 4 avril, un policier de 25 ans, Damien Henryon, avait été tué dans le village de Saint-Léger (sud-est de la Belgique), à proximité de la frontière française, renversé par une voiture immatriculée en France à bord de laquelle se trouvaient cinq hommes. Le véhicule avait été pris en chasse par les forces de l'ordre après une tentative ratée de cambriolage dans la région.
Deux Français, un majeur et un mineur, membres d'une même famille, avaient été interpellés peu après par la police belge, à proximité du lieu de la collision. Les trois hommes interpellés en France sont le frère et deux fils du premier.