Neige : l'Enduropale 2012 aura-t-il bien lieu ?

C'est la question que tous les passionnés de moto se posent. Réponse en trois questions.

Que dit la météo ?

Neige et verglas sont bien attendus dans le Nord-Pas-de-Calais. La région a d'ailleurs été placée en vigilance orange. Selon Météo-France, une perturbation va arriver par l'Ouest ce samedi dans la nuit. Les chutes de neige vont donc toucher le Touquet dès cette nuit. 10 à 15 cm sont annoncés. Et des températures entre -3°C et -5°C.

A noter qu'en cas de chute de neige, pendant la course, le survol en hélicoptère, indispensable pour la retransmission télé, risque d'être compliqué.

Capture d'écran Météo-France

Que disent les organisateurs ?

Eux se veulent rassurants. Daniel Fasquelle, le maire du Touquet, disait ce midi sur France 3 que l'Enduropale aurait bien lieu : "On a l'habitude. Il ne faut surtout pas craindre la météo. il faut être pudent sur la route. On est quasiment certains que la compétiton aura lieu demain. Que tous ceux qui veulent nous rejoindre le fassent. Simplement qu'ils soient prudents. Partez un peu plus tôt."

En fait, les organisateurs craignent sans doute que certains fans de moto hésitent à venir, au vu des conditions météo. Et qu'on n'atteigne donc pas les 250/300000 personnes attendues cette année.

Ce matin, un motard s'est tué sur l'A16, sans doute victime d'une plaque de verglas. Il était en route pour l'Enduropale. Pour éviter tout risque, le Préfet du Pas de Calais pourrait décider d'annuler la course.

Que disent les pilotes ?

Eux aussi se veulent rassurants. Ils disent qu'ils peuvent s'adapter au sable dur et gelé ou à la neige. Ces conditions peuvent favoriser certains pilotes et en défavoriser d'autres. Lors du tchat organisé par France 3 la question avait été évoquée. Les pilotes Damien Prévot et Milko Potisek estiment que si le terrain est gelé, il "sera très rapide en début de course" et pourrait favoriser des pilotes comme Tanel Leok, davantage habitué à la terre.

Toutefois, pas de grande révolution pour autant, les deux hommes déclarent qu'ils s'adapteront tout comme Jean-Claude Moussé qui explique que l'épreuve ne sera pas forcément plus dangereuse mais que la technique de pilotage sera différente. "Cela peut être un peu plus glissant" précise Milko Potisek.

David Hauquier a également expliqué qu'en cas de conditions extrêmes, il serait possible alors que l'épreuve soit annulée, mais pas reportée. La sécurité des pilotes reste évidemment une priorité.

L'organisation envisage de faire passer des engins sur le parcours avant la course pour eventuellement retirer la neige.

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