La candidat UMP a passé plus d'une heure au Centre de Formation des Apprentis de Tourcoing.
Arrivé vers 14h30 à Lille en TGV, Nicolas Sarkozy a ensuite filé vers Tourcoing. Il y a visité le Centre de Formation des Apprentis pendant environ 1 heure et demi.
Il est notamment accompagné de Rachida Dati et Xavier Bertrand.
Dans ses échanges avec les apprentis à Tourcoing, Nicolas Sarkozy a souligné la valeur travail, en particulier dans une région comme le Nord Pas-de-Calais. Le thème du travail et la formation seront d'ailleurs les principaux thèmes du meeting de ce soir à Lille.
Une semaine après son entrée en lice dans une campagne qu'il veut faire tourner autour de ses idées, il a ressuscité sur France 2 le "président du pouvoir d'achat" qu'il promettait d'être en 2007 en proposant un coup de pouce aux bas salaires en réduisant leurs charges salariales via une suppression de la prime pour l'emploi (PPE) jugée inefficace.
Selon ses propres estimations, cette mesure, qui répond aux détracteurs de la TVA sociale accusée d'amputer le pouvoir d'achat, doit se traduire par un bonus de 1.000 euros environ par an pour 7 millions de Français.
Pour faire primer "le travail sur l'assistanat", il a aussi prôné la généralisation des contrats de 7 heures pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA). Et souhaité, après les avoir critiqués pendant quatre ans, encadrer les salaires "choquants" des grands patrons et les priver de leurs "parachutes dorés" et autres "retraites chapeau".
Ces propositions lui ont valu une volée de critiques. A commencer par celles du favori PS François Hollande, qui a dénoncé une "mystification" et noté que les hausses de salaires promises ne feraient que compenser la suppression de la PPE. Il promet "de faire demain ce que le président sortant n'a pas fait depuis cinq ans", a renchéri Mme Aubry.
Le candidat MoDem François Bayrou n'a pas été plus tendre, estimant que cette réforme consistait à "prendre aux pauvres pour donner aux pauvres". "Les travailleurs vont être augmentés avec leur propre argent", a abondé celui du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon.
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La visite a pris du retard mais il est attendu vers 16h30 pour rencontrer, dans le café-tabac-PMU "Le Royal", des demandeurs d'emploi ou de personnes en insertion.
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