Selon la préfecture, Janvier a été le mois le plus meurtrier depuis 5 ans dans le département du Nord .
Jamais depuis 5 ans un mois de janvier n'avait été aussi meurtrier sur les routes selon la préfecture du Nord : 10 accidents mortels et 11 morts.
D'habitude, les pics de mortalité apparaissent plutôt en mars ou en juin. L'année dernière, 5 personnes étaient mortes en janvier.
En ce début d'année, c'est donc "une hécatombe" qui frappe le département du Nord sur ses routes selon le mot de la préfecture.
Plus de la moitié des morts sont des "usagers vulnérables" : un piéton, trois cyclistes et deux cyclomotoristes dont l'un a été projeté sur un panneau indicateur lors d'une chute le 27 janvier à Marcq en Baroeul
Les autres concernent des accidents impliquant des voitures. Le 26 janvier, un accident de la route avait eu lieu entre Valenciennes et Le Quesnoy, dans l'Avesnois. Vers 22h30, un 4x4 BMW est sorti de la route et s'est encastré dans les arbres. Il y avait deux occupants dans la voiture. Le chauffeur, un habitant de Bry, âgé de 47 ans, avait été tué.
Le 14 janvier, 4 personnes avaient été gravement blessées, deux autres plus légèrement dans un accident de la route impressionnant sur la quatre-voies entre Maubeuge et Jeumont, à hauteur de la commune de Rousies. une voiture s'est engagée sur la voie express à un carrefour réputé très dangereux et a été violemment percutée par un autre véhicule. L'une des personnes gravement blessées, une jeune femme décèdera à l'hôpital.
Point commun entre tous ces accidents : des comportements inappropriées.
La préfecture appelle chaque usager de la route à la prudence et à la vigilance permanente. Elle souligne l’impérieuse nécessité de respecter le code de la route et d’adapter son comportement en fonction des conditions météorologiques et de trafic.
Les usagers vulnérables le sont encore plus en période hivernale compte-tenu des conditions de visibilité réduites.
"La sécurité routière est l'affaire de tous, automobilistes, piétons, conducteurs de deux-roues. Personne ne peut penser pouvoir s’affranchir des règles : dans 90 % des accidents, il y a une transgression à la règle. C’est la raison pour laquelle les forces de sécurité poursuivront leurs contrôles sur tout le territoire du département."
