La préfecture du Nord renonce à implanter un camp à Bauvin, mais étudie le cas du parking de l'ancienne prison de Loos.
La préfecture du Nord a dit samedi avoir renoncé à implanter un camp de Roms dans la ville de Bauvin (Nord). "Le préfet a informé vendredi le maire de Bauvin que le terrain situé dans sa commune ne répondait pas aux principaux critères qui ont été déterminés en vue d'accueillir un campement et qu'en conséquence, il ne donnait pas suite à la proposition d'implantation sur le territoire de cette commune", a annoncé la préfecture dans un courriel adressé à l'AFP.
Le maire de Bauvin, Louis-Pascal Lebargy (DVG), s'était opposé à l'implantation de Roms sur un terrain appartenant aux Voies Navigables de France (VNF) situé sur le territoire de sa commune.
Martine Aubry, présidente de la communauté urbaine (LMCU), avait déclaré le 20 août travailler avec le préfet "pour trouver un terrain en dehors de la métropole" après l'évacuation de deux campements d'environ 200 personnes dans l'agglomération lilloise.
Une solution avec l’ancienne prison de Loos ?
La mairie Europe-Ecologie-Les Verts de Loos-en-Gohelle a proposé d'accueillir 30 familles sur le parking de la maison d’arrêt inoccupée. Elles pourraient y avoir un accès à l’eau potable et les enfants pourraient aller à l’école.
Martine Aubry a évoqué l'idée, la Métropole en étudie les modalités et le ministère de la justice ne serait pas contre.
Il y aurait 3.000 Roms actuellement sur la métropole, dans le besoin d’une solution de logement. La bonne volonté de la municipalité de Loos fait figure d’exemple pour les associations de défense des Roms. Si tant est que l’on dépasse la dimension symbolique de cette idée : installer des Roms dans une prison.
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