Selon plusieurs syndicats, le gouvernenement renonce à deux projets de nouvelles prisons. Trois autres sont maintenus.
L'information a été révélée par la CGT Pénitentiaire le 3 octobre dernier : les projets de nouvelles prisons à Saint-Venant, près de Béthune, et à Dunkerque n'apparaissent plus dans le budget 2013 communiqué par le ministère de la Justice. Selon Pascal Marié, secrétaire adjoint de la CGT-Pénitentiaire à la maison d'arrêt de Dunkerque, "c'est terminé".
Trois autres projets, de moindre envergure, sont en revanche maintenus dans la région : la petite prison de la centrale de Vendin-le-Vieil, près de Lens, le quartier des courtes peines de Longuenesse et le centre de semi-liberté de Saint-Martin Boulogne. Ces chantiers déjà lancés feront l'objet d'un financement sur 3 ans.
Selon France Bleu Nord, l'administration pénitentiaire confirme que les projets dunkerquois et béthunois ne figurent plus dans le budget, mais n'annoncent pas pour autant leur abandon. Ils pourraient être "réactivés" ces prochaines années.
Vetusté et surpopulation carcérale
La construction de deux nouveaux établissements pénitentaires à Saint-Venant et Dunkerque avait été annoncée respectivement en mai 2011 et mai 2012 par le précédent gouvernement.
La nouvelle prison de Saint-Venant devait recevoir 672 détenus, en remplacement des maisons d'arrêt de Dunkerque et de Béthune. Deux établissements vétustes et surpeuplés dont la fermeture a été annoncée pour 2015-2016.
Celle de Dunkerque devait accueillir, elle, 190 prisonniers en courtes peines.
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