Chaque week-end, environ 500 nordistes font du tourisme sexuel dans cette ville de Belgique.
50 kilomètres séparent Gand, en Belgique flamande, de la frontière. C'est peu. Cela n'a pas échappé à de nombreux français. 500 environ, se rendent chaque week-end dans cette ville belge, réputée pour ces bars montants, haut-lieux de la prostitution légale.
Un tourisme sexuel qui augmenté au fil des mois et finit par agacer les autorités flamandes. Bruit, drogue, violences : ce phénomène touristique amène avec lui beaucoup de nuisances.
Ce vendredi 5 octobre, une vaste opération a été menée conjointement par les polices françaises et belges. Objectif : montrer que, même si la prostitution est légale en Belgique, tout n'y est pas permis. 159 personnes ont été contrôlées, treize placées sous mandat d'arrêt et 26 en arrestation administrative pour défaut de papiers d'identité.
Un reportage réalisé par le télévision belge RTBF
"A court terme, de deux à cinq agents français patrouilleront avec nos collègues gantois. Ces patrouilles mixtes doivent surtout avoir un effet dissuasif. De plus, nous sortons les clients de l'anonymat et nos collègues peuvent également se faire une idée de qui sont précisément ces clients", souligne encore Manuel Mugica Gonzalez, porte-parole de la police gantoise.
La ville de Gand avait déjà décidé en septembre que les prostituées devaient se vêtir de façon plus modeste et devaient afficher un comportement moins provocant.