Le défenseur lensois a été condamné à 5 mois de prison avec sursis et 5 mois d'interdiction de stade.
5 mois de prison avec sursis, 5 mois d'interdiction de stade et 10 000 euros d'amende : c'est le jugement rendu par le tribunal de Bastia à l'encontre du défenseur lensois Gabriel Cichero. Un jugement qui signifie qu'on ne pourra a-priori pas revoir le joueur sur le terrain d'ici la fin de saison. On ne sait pas encore si le joueur décidera de faire appel. Son avocate nous a indiqué être satisfaite de ce jugement. Elle doit faire ses "calculs" pour savoir quand Cichero pourra rejouer au football car la suspension de 5 cinq mois prononcée par le Ligue se "chevauche" avec celle prononcée par la justice.
Huit mois d'emprisonnement avec sursis, 10.000 euros d'amende et dix mois d'interdiction de jouer et d'accès à un stade avaient été requis devant le tribunal correctionnel de Bastia, le 16 décembre dernier, à l'encontre du défenseur vénézuélien de Lens (L2), Gabriel Cichero, Il comparaissait pour son agression d'un dirigeant du club bastiais le 15 octobre à l'issue du match Bastia-Lens.
Devant le tribunal, Cichero s'était s'excusé et avait expliqué son geste par cette peur et les agressions qu'il aurait subi au long du match. Mais le ministère public avait rappelé que 5 rapports des arbitres et délégués sont accablants pour le défenseur lensois, toujours "en
tête" lors des échauffourées.
L'agression avait été filmée par une caméra de vidéosurveillance dont les images ont déjà conduit la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), le 25 novembre, à suspendre le joueur pour dix mois dont cinq ferme.
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