Après 7 jours de grève, les cars assurent à nouveau un service quasi normal dans le sud du département du Nord.
Les habitants de Wallers et Petite Forêt n'ont pas encore vu la reprise du ramassage scolaire. Un car bloqué devant le dépôt d'Hérin empêche pour l'instant les chauffeurs de Lussiez Tourisme, sur le réseau Transvilles, d'effectuer leur service.
Mais après une semaine de grève, ils sont bien repris le travail, la mort dans l'âme.
Le Tribunal de Grande Instance de Valenciennes a rendu sa décision hier soir : il a jugé le préavis de grève de ces salariés des cars valenciennois illégal.
"Nous sommes écoeurés, désapointés, on ne s'attendait pas à une justice qui penche ainsi du côté du patron", s'est désolé Arnaud Ansart, délégué syndical CGT .
Les grévistes réclamaient une hausse de salaire "décente", c'est-à-dire supérieure à celle proposée par leur employeur, de 1,3%. Pour l'instant, la situation reste donc bloquée, les syndicats refusant de signer un accord sur cette base là.
Ils dénonçaient aussi le mauvais état de leur matériel, avec des cars selon eux "dans un état qui met en danger la sécurité des voyageurs, en particulier des enfants", des "normes pas respectées".
Les chauffeurs du réseau Transvilles, qui couvre une bonne partie du Sud du département, annoncent déjà de nouveaux mouvements de grève, courant mai, une fois les vacances scolaires passées.
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