A quelques heures de l'échéance de l'audience du tribunal de commerce de Paris, les rumeurs courent.
Le journal Libération révèle que "les deux principaux dirigeants de la centrale de SeaFrance sont d'heureux multipropriétaires". Suit le détail du patrimoine de Didier Cappelle et Eric Vercoutre, tous les deux porteurs du projet de reprise de la compagnie maritime sous forme de Scop.
La gestion du comité d'entreprise est aussi pointée du doigt dans la presse parisienne : une gestion "opaque et mystérieuse".
L'avocat des syndicalistes dénonce une campagne de calomnie, quelques jours avant l'audience cruciale à Paris, où le tribunal de commerce doit se prononcer sur l'avenir de SeaFrance. "Il faut se poser la question : à qui profite le crime?" a -t-il déclaré.
La CGT dénonce "des déroulements de carrière fulgurants, des primes inexpliquées".
Le climat devient de plus en plus malsain à l'approche d'une probable liquidation définitive de la compagnie de ferries.
A lire aussi :
Seafrance : guéguerre à la CFDT