La SNCF propose plus de 500 offres d'emploi, réparties sur l'ensemble de la France, pour les salariés de SeaFrance.
La SNCF a transmis plus de 500 offres d'emploi, réparties sur l'ensemble de l'Hexagone,
au mandataire judiciaire en charge de la liquidation de SeaFrance pour tenter de reclasser des salariés au sein du groupe de transport (SNCF, Keolis, Geodis, etc.), a indiqué mercredi la SNCF.
Les offres, dont une minorité (environ 10% selon un décompte de l'AFP) est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, sont consultables sur le site internet http://seafrance.portailbtsg.eu.
D'après la SNCF, les salariés auront 15 jours pour manifester leur intérêt pour une ou plusieurs offres. Ceux qui ne seront pas intéressés par une de ses offres recevront une lettre de licenciement et devront s'inscrire à Pôle Emploi. Ils bénéficieront d'un accompagnement par une cellule animée par Pôle Emploi et la SNCF.
Un porte-parole de la SNCF a indiqué que 55% des offres (275 postes) provenaient de la maison-mère SNCF ou Epic (Etablissement public, industriel et commercial), et 45% de filiales, comme Keolis (transport urbain) et Geodis (transport de marchandises).
"Au sein de l'Epic, les offres sont dans la maintenance du matériel, les fonctions
commerciales ou support" et "disséminées sur l'ensemble du territoire", a précisé
la SNCF.
Le site dédié affiche un total de 587 postes à pourvoir. Une grande majorité des offres au sein de la maison-mère SNCF sont localisées en région parisienne, comme "agent commercial" à Houilles ou Maisons Laffite ou "assistant de gestion" et "vendeur
voyages" à Paris.
Chez Geodis, il y a par exemple un poste de gestionnaire de stock en Haute-Garonne ou un d'agent de tri en Loire-Atlantique. Keolis recherche des conducteurs de cars en Paca, en Aquitaine et en Touraine. Pour les postes de cadres, sont proposés "un expert en produits chimiques" à Paris, un "consultant informatique" à Clichy, ou "un juriste" à Lyon. Quelques postes sont affichés pour Lille.
Mardi, le ministre des Transports Thierry Mariani avait indiqué qu'une aide au déménagement de 10.000 euros en moyenne pourrait être octroyée aux salariés reclassés
loin de chez eux.
Le ministre avait précisé que sur les 872 salariés de SeaFrance qui allaient perdre leur travail, une solution devait être trouvée pour 819 d'entre eux car 53 étaient des cheminots détachés et allaient être automatiquement repris par la SNCF.
Mercredi, l'armateur Louis Dreyfus Armateurs a indiqué vouloir embaucher quelque 300 personnes pour "relancer une activité" sur la ligne Calais-Douvres à la place de SeaFrance, sans reprendre les bateaux de la compagnie de ferries en liquidation. Sur les 300 embauches, "à peu près les trois-quarts" se feraient parmi les SeaFrance, selon le ministre des Transports.
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