Seafrance : "Une solution pour tous les salariés"

Les réactions politiques foisonnent depuis l'annonce de la liquidation. Le gouvernement promet des solutions.

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"Il y aura une solution crédible pour tous les salariés" a d'office déclaré Nicolas Sarkozy depuis Berlin, ajoutant que le gouvernement recevrait dès demain mardi les représentants du personnel pour leur "faire des propositions".

François Fillon a également déclaré que le gouvernement s'efforcerait de "trouver une
solution"
pour le millier de salariés de la compagnie transManche SeaFrance, dont le tribunal de commerce de Paris a prononcé la liquidation définitive avec cessation d'activité.
"Il faut être capable de trouver une solution", a déclaré le Premier ministre devant des journalistes en marge de la présentation de ses voeux à Matignon, parlant de "reprendre les discussions" avec les acteurs économiques et politiques du dossier pour sauver des emplois. "On a des possibilités partielles avec le groupe Dreyfus, des possibilités de
reclassement avec la SNCF",
a-t-il poursuivi. "Avec ça, on devrait pouvoir réussir
à construire quelque chose".


Le tribunal de commerce de Paris a décidé lundi de prononcer la liquidation définitive
avec cessation d'activité de SeaFrance, estimant que l'offre de reprise par la coopérative ouvrière (Scop), portée par le syndicat CFDT de la compagnie de ferries transManche, n'était pas "valable".


A la suite du soutien imprévu de l'opérateur du tunnel sous la Manche Eurotunnel apporté lundi à la Scop, les avocats des quelque 880 salariés français de SeaFrance avaient  demandé un report de la décision, mais n'ont pas été suivis par le tribunal.

Le ministre des Transports Thierry Mariani a assuré que "la totalité des pistes qui vont permettre aux 800 salariés de retrouver un emploi vont être explorées".  "Notre préoccupation, c'est l'emploi", a-t-il ajouté, précisant que ses "pensées" allaient "aux salariés, qui se trouvent dans la situation de perdre leur emploi", après la décision lundi du tribunal de commerce de cesser l'activité de la compagnie transManche.


Le ministre a regretté "l'entêtement d'un syndicat (CFDT-SeaFrance, ndlr) qui n'a pas permis d'étudier la solution d'un repreneur qui proposait de reprendre 600 emplois", sur les 880 que compte la compagnie à Calais.
Confirmant l'existence de deux offres de reprises, formulées par Louis Dreyfus Armateurs-DFDS d'une part, Eurotunnel d'autre part, le ministre a toutefois ajouté qu'il pouvait "y en avoir d'autres".


 LDA-DFDS, qui n'avait pas réitéré son offre après un premier refus du tribunal de Commerce, pourrait revenir dans la course.


 L'exploitant du tunnel sous la Manche s'est quant à lui porté "candidat" au rachat
des navires de SeaFrance pour "ensuite les mettre à la disposition de la Scop (coopérative ouvrière, ndlr), qui serait l'opérateur de la compagnie", a déclaré lundi le PDG d'Eurotunnel, Jacques Gounon, au quotidien Libération.

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