St-Laurent Blangy : 350 emplois menacés chez Meryl

L'entreprise Meryl Fiber a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d'Arras.

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L'entreprise Meryl Fiber, qui emploie 350 personnes à la fabrication de matières textiles à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais), a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d'Arras, a-t-on appris mardi auprès du tribunal.

Cette décision s'accompagne d'une prolongation d'activité de trois mois, afin de permettre à l'entreprise, qui fabrique du fil polyamide pour moquette mais aussi des tissus pour vêtements de sport, de trouver un repreneur, a-t-on appris de même source, confirmant une information du quotidien Les Echos.


Reportage tourné le 27 janvier 2011 par Charles-Henri Boudet et Jean-Pascal Crinon 

Anciennement Rhodia, l'entreprise, placée en redressement judiciaire en 2007, avait été reprise en 2008 par deux cadres sortis de ses rangs, qui l'ont relancée, sans fonds propres, pendant quatre ans, en développant des produits, selon Gilbert Oboeuf, délégué syndical CFTC. Mais la société a essuyé des pertes importantes en 2011 et vu son chiffre d'affaires dégringoler de 85 à 70 millions d'euros.

"La crise textile est terrible, les productions ont chuté de 30% partout et on ne peut plus faire face à nos échéances", explique M. Oboeuf, qui affirme que Rhodia, fournisseur unique, a parfois "asséché" son entreprise en matières premières "alors que les commandes étaient là". Une procédure à l'encontre de Rhodia pour "rupture d'approvisionnement" a d'ailleurs été déposée au tribunal de commerce de Paris, après une perte d'exploitation d'environ cinq millions d'euros, selon M. Oboeuf. Selon lui, l'entreprise "n'intéressera aucun repreneur" car "nous sommes trop gros". Il craint donc qu'elle ne soit morcelée. Les 350 salariés affichent une moyenne d'âge de 48 ans et une centaine ont plus de 50 ans. Une cellule de reclassement est en voie de création, "parce que même si on sauve 200 emplois, il y en a 150 qui risquent de rester sur le carreau", conclut M. Oboeuf.

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