C'est l'accusation grave relayée ce matin par le magazine "Causette". Le maire parle de diffamation.
L'enquête intitulée publiée par le magzine Causette s'appelle «Droit de cuissage à la mairie».
Parmi les dossiers évoqués, la mairie de Maubeuge. Selon Causette «l'horreur aurait duré cinq ans», entre 2006 et 2011, pour une collaboratrice de la mairie de Maubeuge. Il est question de viols, agressions et harcèlement.
Selon le témoignage recueilli par l'AFVT (l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail), des élus, un directeur de cabinet et un salarié de la fédération du Nord du Parti Socialiste seraient les auteurs des agressions. «Au bout d'elle-même, la jeune collaboratrice va trouver dans la tentative de suicide sa seule échappatoire», écrivent les journalistes de Causette.
Nous n'avons pas réussi à contacter cette salariée. Mais un élément intrigue fortement : si les faits sont avérés, pourquoi aucune plainte n'a-t-elle été déposée ?
Dans un communiqué, le maire de Maubeuge s'étonne d'une "telle interpellation sur le plan médiatique visant la ville de Maubeuge, vu l'absence de toute procédure judiciaire concernant des faits d'une telle gravité." Et annonce son intention de porter plainte.
Selon Causette, Martine Aubry, en tant que patronne du PS, aurait reçu un courrier l'alertant sur ces faits. Elle n'aurait pas réagi.
Ce mardi sur France Inter, Martine Aubry a indiqué n'avoir jamais été alertée sur ces cas d'élus socialistes suspectés ou condamnés pour des violences faites aux femmes.