En session jusqu'au 6 juillet à Saint-Pétersbourg, le comité de l'Unesco étudie la candidature du Bassin minier.
Terrils, chevalements, corons. Un décor que beaucoup auraient aimé voir disparaître, dans ces années noires où les mines ont laissé place au chômage et à beaucoup de misère sociale.
Et pourtant, tous ces éléments constitutifs de trois siècles d’exploitation du charbon dans le Nord–Pas-de-Calais pourraient demain faire jeu égal avec le Taj Mahal ou le Mont Saint-Michel, comme appartenant au même "patrimoine mondial de l'humanité".
Depuis ce matin, à Saint-Pétersbourg en Russie, le comité de l'Unesco est réuni pour statuer sur son sort, parmi 33 dossiers de candidatures venus du monde entier.
Alexis Cuvillier revientsur l'histoire d'une candidature au patrimoine mondial
L'inscription au patrimoine mondial récompenserait 10 ans de travail et de persévérance pour BMU -Bassin Minier Unesco. Porteur du projet, l'association a du mobiliser aussi bien les décideurs politiques que tout une population pour démontrer le caractère « universel » et « exceptionnel » de l’ensemble. Soit, le long d'un corridor de 120 km, 8 intercommunalités, 87 communes et plus d'un million d'habitants.
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