Le VAFC est 4e et meilleure attaque de Ligue 1.
Malgré l'absence de son meilleur buteur Anthony Le Tallec, Valenciennes, auteur d'une première période pleine de maîtrise, s'est logiquement imposé face à Sochaux (3-1), samedi, lors de la 11e journée de Ligue 1, dans son stade du Hainaut.
Cette troisième victoire consécutive à domicile du VAFC, plus que jamais meilleure attaque du championnat (23 buts), permet à l'équipe nordiste de grimper de deux rangs au classement pour s'installer au pied du podium (4e, 18 points).
Michaël Guiho
Dans le même temps, Sochaux, qui n'a plus gagné en Ligue 1 depuis le 22 septembre, reste 18e (7 points), et donc toujours relégable, comme il l'est depuis la fin de la septième journée.
Retour en fanfare de Pujol, auteur d'un doublé !
Toujours invaincu chez lui, le VAFC n'a eu besoin que d'une occasion pour faire plier Sochaux, qui avait pourtant mieux démarré, à l'image d'une belle frappe de Roy Contout (2). Foued Kadir lui répondait sur un coup franc direct aux 18 mètres, mais lui trompait bel et bien Pouplin (1-0, 12e).
Cette première réelle occasion valenciennoise lançait le festival offensif des Nordistes lors duquel le buteur maison Grégory Pujol, de retour de blessure, s'offrait lui aussi une part du gâteau sur une belle frappe enroulée de l'extérieur de la surface, copié-collé de l'ouverture du score (2-0, 27e).
Valenciennes, qui avait raté le 3-0 à plusieurs reprises avant la pause, réussissait le break à l'heure de jeu sur un nouveau but de Pujol. Idéalement servi au premier poteau par le premier buteur valenciennois, il s'offrait son 3e but cette saison L1 à l'heure de jeu (3-0, 60e).
Sochaux, revenu à la pause avec d'autres intentions, entretenait rapidement l'espoir sur une action collective de grande classe conclue par un tir taclé de l'ex-Valenciennois Sébastien Roudet après un centre de Jérôme Roussillon (3-1, 62e).
Mais curieusement, les Sochaliens n'embrayaient pas. Valenciennes gâchait encore de nombreuses occasions, à l'image des deux face-à-face d'affilée ratés par Vincent Aboubakar (71e et 72e).
Dans le dernier quart d'heure, le rythme ralentissait, sans doute à cause du terrain gras et des efforts consentis. Et seul Ryad Boudebouz faisait encore trembler la meilleure équipe de L1 à domicile (14 points en 6 matches) sur un numéro de soliste finalement stoppé au dernier moment par Gil (86).