Après trois journées de championnat, Valenciennes est 2e au classement provisoire.
Valenciennes, à domicile, a dominé une équipe d'Ajaccio (3-0) réduite à 10 plus de 50 minutes, en montrant un visage conquérant et très offensif, pour préserver son invincibilité, samedi à l'issue de la 3e journée de Ligue 1.
En infligeant leur première défaire de la saison aux Corses, les Valenciennois deviennent co-leaders du championnat avec Lyon et Toulouse (7 points) en attendant la fin de la journée dimanche.
Les choix de Daniel Sanchez - un 4-4-2 plus vu sous sa direction depuis janvier et les titularisations de Pujol et Samassa en attaque - ont payé. L'international malien a concrétisé la bonne entame des Nordistes, d'une jolie tête décroisée au premier poteau sur un centre de Danic (16e).
Les Corses, joueurs par séquences, ont rééquilibré les débats en se créant quelques situations, malgré l'exclusion de Pierazzi pour un tacle spectaculaire sur la cheville de Danic (38e).
Mais leurs espoirs ont rapidement été éteints après la pause, à la suite du numéro de soliste du jeune défenseur valenciennois Loris Néry. Son slalom, lancé du bord du terrain, s'est terminé par une frappe taclée entre les jambes d'Ochoa (56e), blessé sur l'action et remplacé quelques minutes plus tard dans les buts corses.
Et si Ajaccio jetait ses dernières forces en attaque, à l'image d'un Foussemi Diawara dangereux, la soirée cauchemardesque des Corses s'est achevée sur un but contre son camp d'Oberhauser, son dos renvoyant au fond de ses filets le coup franc de Kadir qui avait heurté le poteau (80e).
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Réactions
Alex Dupont (entraîneur d'Ajaccio) : "Je n'ai pas grand-chose à dire, sinon qu'on a fait une très mauvaise entame de match. On a eu un premier quart d'heure difficile et on n'a jamais su relever la tête. On a été dominé par Valenciennes dans tous les compartiments du jeu. A 11 c'était compliqué, à 10 c'était devenu mission impossible sur ce qu'on a proposé en première période. On a énormément reculé, les lignes étaient trop distendues. On n'était pas assez compact. Samassa et Pujol nous ont beaucoup gênés. Le score est sévère. Je trouve quand même qu'on ne méritait pas ça, malgré notre prestation très moyenne, la moins bonne depuis le début de saison. Le deuxième but arrive trop vite et on a fait un match trop moyen pour pouvoir espérer quoi que ce soit à Valenciennes. Cela montre que pour nous c'est comme pour beaucoup d'équipe, le parcours en Ligue 1 sera difficile. Il y aura des moments compliqués. C'en était un ce soir. On saura rebondir, tirer de ce match ce qui n'a pas fonctionné pour progresser."
Daniel Sanchez (entraîneur de Valenciennes) : "On a surtout pris le match par le bon bout, en étant conquérant, agressif et en allant de l'avant. Quand on met ces ingrédients, on sait qu'on peut produire du jeu. La clé, on le sait, c'est l'état d'esprit. On a fait preuve d'efficacité, je suis satisfait. Autant de ne pas avoir pris de buts que d'en avoir marqué trois. Ce soir, le 4-4-2 c'est ce qu'il nous fallait, ça a bien fonctionné. Il y a des enseignements positifs, cette complémentarité entre les attaquants, le sens du jeu de +Greg+ Pujol, mais après ce n'est pas définitif. Ca demande toujours confirmation. C'est satisfaisant d'avoir sept points, mais c'est surtout que l'on progresse. Aujourd'hui, ça va mieux, mais dans le foot, il faut toujours confirmer. On a sept points, c'est bien, après, il ne faut pas se prendre pour quelqu'un d'autre. La saison dernière, à la même époque, on était en difficulté. Aujourd'hui, ça va mieux, c'est vrai, mais on ne se prend pas pour des champions du monde. On est satisfaits des sept points. J'ai toujours dit que personne n'était indésirable dans l'effectif, je ne change pas. Si Samassa reste au club, ce n'est pas un problème."