Le député du Nord affirme dans une interview au Monde qu'il n'a pas été exclu de l'UMP.
"Je suis toujours membre de l'UMP, et je n'ai pas été convoqué par les instances dirigeantes pour une demande d'explication. Quant à mes propos, il s'agissait d'une tempête dans un verre d'eau, une scène comique qui n'a eu comme effet que de démontrer la puissance du lobby homosexuel au sein de l'UMP."
Plus d'un mois après ses propos controversés sur la déportation des homosexuels en France, Christian Vanneste a confirmé au Monde qu'il était toujours membre de l'UMP. , Jean-François Copé, le patron de l'UMP avait pourtant annoncé son départ du parti majoritaire. Mais avait indiqué que Christian Vanneste s'était engagé à partir de lui-même. propos contestés à l'époque par l'intéressé.
Le député tourquennois affirme également dans cet interview qu'il n'exclut pas de se représenter dans la 10e circonscription du Nord, dont il est élu depuis près de vingt ans. "Cela dépendra des résultats de la présidentielle", dit-il. Mais il dit qu'il ne mènera pas campagne contre son "fils spirituel", Gérald Darmarin, investi par le parti.
Le député Christian Vanneste, qui s'est vu retirer son investiture aux législatives, a été élu la semaine dernière à la tête du Rassemblement pour la France (RPF), un mouvement politique qui se revendique du gaullisme.
M. Vanneste avait provoqué un tollé dans la classe politique en déclarant dans une vidéo datée du 10 février: "Il y a la fameuse légende de la déportation des homosexuels". "En Allemagne, il y a eu une répression et déportation, mais il n'y en a pas eu ailleurs (...). En dehors des trois départements annexés, il n'y a pas eu de déportation homosexuelle en France".
Par ailleurs, dans un entretien au magazine Têtu, Nicolas Sarkozy a déclaré ce vendredi à propos de Christian Vanneste : "J'en ai assez de M. Vanneste. C'est choquant. Qu'il cesse. Cett obsession anti-homo... On est gêné pour lui."
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