INTERVIEW. Olivier Létang, président du Losc, à Christophe Galtier : "les contrats sont faits pour être respectés"

Olivier Létang a accordé une interview lors de l'installation de la fresque à Fives qui rend hommage à la victoire du Losc en Coupe de France en 2011. Il est revenu sur le souhait de l'entraineur actuel, Christophe Galtier, de quitter le Losc pour l'OGC Nice. Propos recueillis par Matthieu Rappez. 

Un mois après le titre de champion, vous dites que vous avez un entraineur sous contrat qui est Christophe Galtier, mais lui dit qu'il ne veut pas revenir. On en est où aujourd'hui ?

Aujourd'hui, la position est très simple finalement. On n'a pas d'accord avec Nice, les discussions avancent très peu. Comme je le dis à chaque fois, on a un entraineur qui est sous contrat. Christophe Galtier est sous contrat avec nous, les contrats existents, ils sont fait pour être respectés. On est un club qui doit être respecté, un club fort et on ne vient pas s'essuyer les pieds sur le Losc comme ça en disant "l'entraineur ou le joueur est sous contrat et on peut le récupérer". Donc aujourd'hui Christophe est toujours notre entraineur, il est toujours sous conrat avec le Losc. 

Quelle est sa réaction ? Il a dit qu'il voulait partir et vous ne voulez pas le laisser partir... 

Oui, mais nous avons une position qui est très claire depuis le début. Avant la fin du championnat, parce que Christophe m'a informé mardi 25 mai au matin, juste avant de faire l'interview pour l'Equipe, il connait notre position. Encore une fois, Christophe est un très bon entraineur, on a une très bonne relation. C'est l'entraineur qui a été élu trois fois meilleur entraineur de Ligue 1, c'est l'entraineur qui est champion de France. L'idée c'est de le conserver. Après, s'il doit y avoir un départ, il y a des jurisprudences aujourd'hui. On regarde effectivement ce qui se passe sur le marché, donc l'objectif numéro 1 n'est pas celui-là. L'objectif numéro 1 était que Christophe reste avec nous. 

Vous arrivez à préparer l'inter-saison quand même ? Vous dialoguez comme si vous alliez redémarrer avec Christophe Galtier ? 

Je ne vous cache pas qu'il y a une inter-saison avec des incertitudes. Il y a un programme qui a été établi avec des stages, avec des matchs amicaux mais plus ça va, plus on se rapproche de la date de la reprise, donc comme je le disais à l'instant, les contrats sont faits pour être respectés, ils existent, donc c'est ce qui se passe aujourd'hui. 

Clairement, ça veut dire que vous attendez Christophe Galtier à la reprise de l'entrainement la semaine prochaine ?

Si les choses n'évoluent pas, oui, effectivement, Christophe devra être à la reprise avec nous.

Et s'il n'est pas là ?

On ne va pas se poser la question aujourd'hui parce que de toute façon, ce n'est pas arrivé. 

Pour quand est prévue la reprise ?

La reprise est prévue pour l'instant le 28 juin.  

Vous avez prévu le cas de figure où il y aurait un accord et il faudrait remplacer Christophe Galtier ? Est-ce que vous cherchez un autre entraineur ?

Non. C'est pas du tout un discours de facade. Aussi longtemps qu'on a un entraineur qui est sous contrat, on n'a pas d'échanges. Vous savez que ce milieu est tout petit. Donc si on avait eu des contacts ou un accord avec quelqu'un, ça se serait su. Il y a eu des fuites très tôt dans l'année ou dans la saison concernant les relations entre Christophe et l'OGC Nice. Nous si on avait eu des contacts avec quelqu'un et un accord avec quelqu'un, forcément ça se serait su, donc aujourd'hui on n'est pas dans cette posture-là. 

Vous en voulez à qui : à Christophe Galtier ou à l'OGC Nice ?

Je n'en veux pas à Christophe du tout. Encore une fois, les relations sont très claires. Aujourd'hui, on en veut à l'OGC Nice parce qu'il y a les règlements. Comme pour les joueurs, on a pas le droit de contacter un entraineur sans en informer le club avec lequel il est sous contrat. Et puis après il y a eu un temps de latence qui a été très long finalement. Parce qu'entre le 23 mai - on est jour pour jour après le dernier match de championnat - et le 15 juin, date à laquelle ils nous ont contacté pour la première fois, c'est pas très respectueux. On est dans cette situation-là aujourd'hui. On va regarder comment ça va évoluer dans les prochains jours. 

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