JO 2024 à Paris : quelle part du gâteau dans le Nord ou le Pas-de-Calais ?

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Epreuves olympiques, touristes, entrainements d'athlètes... Les JO de Paris 2024 devraient avoir quelques retombées chez nous. Mais attention à ne pas trop rêver non plus...

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Les JO 2024 à Paris, c'est presque fait. Après un siècle d'attente et de cuisants échecs, Paris va être officiellement désignée ville hôte des jeux Olympiques 2024, ce mercredi lors de la 131e session du CIO à Lima. Les Jeux Olympiques en France, forcément, tout le monde en veut sa part. Surtout dans les régions limitrophes.


 

1. Des épreuves olympiques chez nous !


L'une des forces du dossier Paris 2024, c'est la concentration des sites olympiques dans un petit périmètre, dans et autour de Paris. Seules les épreuves de voile et les phases préliminaires des tournoi de football (masculin et féminin). La région, grâce au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d'Ascq, fait partie des sites retenus en province (avec Saint-Etienne, Lyon, Marseille, Nantes, Bordeaux, Toulouse et Nice), comme le montre la carte ci-dessous tirée du dossier de candidature Paris 2024. 

"Le stade Pierre-Mauroy est le stade principal de Lille, peut-on lire dans le dossier de candidature à la page qui vante le stade lillois. Achevé en 2012, il est reconnu pour sa flexibilité en termes d’usage et ses technologies de pointe. Ses tribunes peuvent accueillir 50 000 spectateurs lors
des matches de football ou de rugby. En configuration indoor, le toit de l’enceinte peut être fermé en 30 minutes."



On ignore combien de matchs de football féminin et masculin auront lieu au Stade Pierre-Mauroy. Mais l'essentiel est bien là : il y aura bien un petit bout de Jeux olympiques dans la région en 2024. 

2. Des entraînements chez nous ? 


La région Hauts-de-France, base arrière de Paris ? C'est le rêve des élus et de nombreux décideurs dans la région. « Ça fait un siècle qu'on attend les Jeux en France. La MEL ne peut pas être absente de cette fête mondiale », s'enthousiasmait par exemple récemment Damien Castelain de la MEL. L'objectif ? Tenter d'attirer des délégations étrangères dans la région pour des entrainements pré-olympiques. La région avait déjà servi en 2012 de base arrière pour les Jeux Olympiques d'été de Londres. 

Les collectivités locales de la région ont pourtant investi depuis 2007 près de 200 millions d'euros pour faire du Nord Pas-de-Calais la "base arrière" des Jeux Olympiques de Londres. De nouveaux équipements sportifs - comme le bassin nautique de Gravelines, la salle de gymnastique d'Arques ou la piste de bicross de Lumbres - avaient été construits pour attirer des délégations et des athlètes de tous pays souhaitant se préparer pour ce grand rendez-vous.


Mais l'impact a finalement été limité. La grand majorité des délégations et athlètes s'est entrainé ailleurs ou est arrivé au dernier moment à Londres. Et la proximité de la région n'a pas été un atout majeur. D'autant que l'idée de "base arrière" en fait rêver beaucoup d'autres : Seine-et-Marne, Normandie, Champagne-Ardennes... 

Il n'empêche, de Dunkerque à Roubaix en passant par la métropole lilloise ou Saint-Laurent-Blangy, on espère des retombées. «  Si Saint-Quentin-en-Yvelines, par ailleurs devenu le siège de la fédération française de cyclisme, sera très mobilisé durant les Jeux, nous devrions également nous imposer comme un lieu d’accueil incontournable », pense par exemple Mathieu Stiévenard, le directeur de "Stab", le Vélodrome de Roubaix

Dans ce cadre, le projet de piscine olympique prévue à Lille pourrait, pourquoi pas, trouver dans les JO un bon argument pour accélérer sa construction. 

3. Des touristes chez nous ? 


C'est l'autre rêve des élus de la région. Que les touristes ou spectateurs des JO 2024 aient l'idée de faire un petit tour chez nous avant ou après les épreuves. 10 millions de visiteurs sont attendus. Un ch'ti tour au Louvre-Lens, dans le Vieux-Lille ou sur la grand'place d'Arras avant d'assister au 100 m ou un combat de boxe ? «  On va jouer notre carte, résume le président de la Communauté Urbaine d'Arras Philippe Rapeneau. C’est une opportunité que nous devons saisir. Nous ne serons pas les seuls, mais Arras a des atouts. On est à 50 minutes de Paris avec le TGV, qui offre une sécurité de transport."

Là non plus rien d'évident ou d'automatique. En 2012, Londres avait dechanté devant la baisse de fréquentation et du chiffre d'affaires des services touristiques.


4. Des bénévoles ou des salariés chez nous ? 


Lors de sa visite à Lille, Bernard Lapasset, co-président du comité Paris 2014, avait évoqué une autre piste de retombées possibles pour la région : l'hébergement des bénévoles ou des équipes techniques. "On a besoin de mobiliser plus de 70.000 bénévoles : la position de Lille à une heure de Paris va permettre des transferts rapides".




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