À l'heure des attentats, la rentrée scolaire 2016, ce jeudi, est placée sous le signe du renforcement de la sécurité.
Des barrières anti-stationnement aux agents de police municipale, bientôt affectés devant les écoles et les collèges. Dans de nombreuses communes, assurer la sécurité des établissements scolaires est un enjeu majeur à deux jours de la rentrée. "On empêche les voitures de se stationner ici pour rester toute la journée sur un même emplacement, on sait très bien ce qui peut se passer, donc les abords du collège doivent être sécurisés, et aucun véhicule ne peut stationner", explique Jean-Pierre Lecluse
Brigadier chef de la police municipale de Pérenchies.
Une mesure mise en place depuis plusieurs mois par la maire de la ville, conséquence du plan vigipirate et de la vague d'attentats qui a touché la France, qui s'applique à tous établissements, de la maternelle au lycée. A Pérenchies, près de 2000 enfants sont scolarisés. "Je suis inquiète, très inquiète. Je me dis qu'on peut pas être tranquille, surtout quand on a en charge une commune, c'est pas possible", affirme Danièle Lekien, maire.
Mesures nationales
Une rentrée sous haute surveillance. Comme dans cette maternelle d'une école privée à Lille. Parmi les mesures inédites prises au niveau national :- au moins 3 exercices de simulation d'attentat par an
- la formation aux gestes qui sauvent, inscrites dans les programmes.
Dans la région, près de 800 000 élèves sont concernés... Ils apprendront pour la première fois à vivre avec la menace terroriste.