Le conseil des prud'hommes de Compiègne donne une nouvelle fois raison aux anciens "Conti"

C'est la satisfaction pour les ex-salariés du groupe Continental. Après une première vague de 700 personnes, 130 anciens "Conti" ont pris connaissance des indemnités. Elles seraient de 30 000 € pour les derniers embauchés jusqu'à 180 000 € pour les plus anciens.

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En 2009, Continental ferme l'usine de Clairoix dans l'Oise. Près de 1200 salariés sont licenciés pour motif économique. Un motif que les salariés ont toujours contesté.

Toujours mobilisés, les anciens salariés de Conti sont satisfaits. Une nouvelle fois ce matin, le conseil des prud'hommes de Compiègne a jugé que le licenciement en 2009 pour motif économique n'était pas justifié.

Une nouvelle bataille gagnée

Les 130 salariés de la nouvelle vague ont pris connaissance des indemnités. Elles seraient de 30 000 euros pour ceux qui venaient tout juste d'être embauchés jusqu'à 180 000 euros pour les plus anciens.

Continental peut toujours faire appel, comme cela avait été le cas pour la première vague de 700 salariés qui avait déjà attaqué Continental.

Pourtant, les anciens Conti sont confiants. Aujourd'hui, ils ont gagné la plus importante des batailles.
Reportage de Inès Tayeb, Aurélien Barège et Cédric Delangle avec Antonio DA COSTA, délégué CFTC ; José BARROQUEIRO, ancien salarié de Continental ; Richard BARANOWSKI, ancien salarié de Continental ; Jean-Louis SELLECCHIA, ancien salarié de Continental

 

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