Mardi 16 février, le Parlement a adopté définitivement le report des élections départementales et régionales. Initialement prévues en mars, elles devraient se dérouler les 13 et 20 juin selon le gouvernement.
Compte tenu de la crise sanitaire, les élections départementales et régionales ne pourront se tenir comme prévu en mars. Mardi 16 février, le Parlement a adopté définitivement ce report au mois de juin 2021.
Ainsi, conformément aux préconisations du rapport remis au Premier ministre par Jean-Louis Debré le 13 novembre dernier, le renouvellement des conseils régionaux et départementaux est différé de trois mois.
Un rapport sur l'état de l'épidémie avant le 1er avril
Le texte adopté par les députés et sénateurs ne précise pas les dates des scrutins. Ceci étant, le gouvernement a d'ores et déjà affirmé qu'ils se tiendront les 13 et 20 juin. Celui-ci doit remettre au Parlement un rapport sur l’état de l’épidémie au plus tard le 1er avril.
Pour faciliter la tenue des scrutins, chaque électeur pourra disposer de deux procurations. Il sera également possible d'utiliser une même machine à voter pour les élections départementales et régionales. Enfin, l'État sera dans l'obligation de fournir aux communes les équipements de protection adaptés pour chaque bureau de vote.
La campagne rallongée de 7 jours
Concernant la campagne électorale, celle-ci est rallongée à 19 jours au lieu de 12 avant le premier tour des élections. Le projet de loi prévoit également, compte tenu de l'allongement de la campagne, une augmentation de 20% du plafond des dépenses. En revanche, il n'y aura pas de clips de campagne sur les chaînes du service public mais à la place des programmes pédagogiques expliquant le fonctionnement des élections.
Enfin, pour permettre aux électeurs de se renseigner sur les programmes, les candidats pourront mettre en place un numéro d'appel gratuit.
Pour rappel, les conseillers régionaux sont élus pour une durée de 6 ans au scrutin de liste à deux tours. Les conseillers départementaux sont également élus pour 6 ans. Pour chaque canton, un binôme est élu au scrutin majoritaire à deux tours.
Dans les Hauts-de-France, selon un sondage IFOP datant de novembre dernier, l'actuel président de la région Xavier Bertrand (LR-UDI-MODEM) arriverait en tête avec 33% des intentions de vote devant le candidat RN Sébastien Chenu (29%) et les candidats EELV Karima Delli LREM Laurent Pietraszewski crédités chacun à 9%.