Le meurtrier d'une étudiante française, poignardée à Liège (est de la Belgique) en octobre dernier, a été retrouvé mort samedi matin dans sa cellule de la prison de Lantin, près de Liège, rapportent les médias belges.
La thèse du suicide est privilégiée, selon les médias. Louise Lavergne, 24 ans, originaire du Mans, étudiante à la faculté vétérinaire de Liège, avait été retrouvée morte poignardée dans son logement le 9 octobre.
Un de ses voisins d'immeuble, un homme de 54 ans déjà condamné pour des faits de viol en 2004 et 2006, selon les médias, avait été rapidement inculpé et écroué après être passé aux aveux. Il avait été interpellé en raison notamment de la présence d'une chaussette tâchée de sang dans une poubelle lui appartenant.
En liberté conditionnelle
L'affaire avait suscité des remous au sein de la police locale et un inspecteur avait été suspendu à la suite du meurtre de la jeune étudiante. Les autorités locales et la police avaient reconnu une erreur de traitement d'une plainte déposée par la victime deux ans avant sa mort, dans laquelle elle avait fait état d'avances sexuelles déplacées de la part de son futur meurtrier.
Le meurtrier présumé, qui au moment des faits était en liberté conditionnelle sous surveillance électronique, avait tenté de séduire sa jeune voisine en lui faisant parvenir une lettre enflammée et en s'exhibant nu devant elle, selon plusieurs journaux.
Elle avait fait état de ce comportement déplacé en février 2015 devant un policier de Liège qui avait alors rempli "une fiche d'information, alors que les faits justifiaient de rédiger un procès-verbal". A cause de cette faute, le signalement n'était pas remonté au niveau judiciaire. A l'époque le parquet aurait pu avoir accès aux antécédents de l'homme.