Le LOSC a affiché un niveau de jeu et un état d'esprit qui peuvent légitimement inquiéter pour la suite de la saison.
1. Des joueurs amorphes, sans âme
Si une bonne partie du public a sifflé à la fin du match, ce n'est sans doute pas seulement à cause de la défaite. L'impression laissée par le LOSC ce mercredi soir au Stade Pierre-Mauroy est celle d'une équipe peu combative, peu concernée...Benzia qui ne cherche pas à avoir le ballon alors qu'il est le meneur de jeu, Maia et Mendes qui ne cherchent jamais à provoquer des décalages, El Ghazi qui se retrouve rarement en position de tir... Une animation absente. Une équipe statique. "Il y avait comme de la suffisance. Celle qui convoque l'inquiétude à moyen terme", écrit ce jeudi l'Equipe.
Pas d'accord avec l'article de @jdomenighetti au sujet de Maignan ; pas responsable de la défaite malgré sa performance. Responsabilité à mettre uniquement sur la piètre prestation des joueurs de champ et leur manque d'envie criant. #loscsrfc #losc @lequipe
— Vico (@VictorLmrt) 18 janvier 2018
Galtier est soit fou, soit un sacré compétiteur ! À quel moment tu te lances ce défi dingue de sauver une équipe de gosses qui n'en a rien à foutre du maillot qu'ils portent ? 0 envie hier soir. En revanche, belle mentalité des rennais. Prenons exemple. #LOSCSRFC #LOSC
— Benjamin Descamps (@bigbenhouse) 18 janvier 2018
Un match du @losclive d'une nullité incroyable ce soir #LOSCSRFCِ #AucuneEnvie #honteux #AucunCaractere #triste #Galtier @LOSC_Actualite
— PatNouq (@PatNouq) 17 janvier 2018
Seuls Pepe, Junior Alonso, Mendyl ou Amadou surnagent dans ce collectif qui a du mal à cacher sa grande fragilité. "On a besoin de plus d'envie et de détermination", a analysé lucidement Christophe Galtier après le match. L'entraîneur lillois n'a pas compris pourquoi son équipe n'a pas été capable de reproduire ce qu'elle avait fait à Caen il y a seulement quelques jours. “Dans notre position, il faut combattre le stress, l’insouciance et le relâchement”.
2. Des erreurs techniques grossières
Des passes à l'adversaire, des contrôles pourtant simples ratés, des dribbles téléphonés... On a même vu l'arbitre siffler une "fausse touche", rare à ce niveau. La technique, pourtant souvent vantée par les dirigeants du LOSC comme étant un des points forts de l'équipe, a clairement fait défaut ce mardi soir. Un chiffre parlant : il y eu un tir cadré en 1ère mi-temps (le but).
On a que ce qu’on mérite ce soir à perdre tout les ballons et à garder un 1-0 en jouant n’importe comment #LOSCSRFC
— EZEQUIEL (@Clem_Drdllc) 17 janvier 2018
Le même soir, le magazine distribué aux supporters vantait pourtant une statistique : celle du pourcentage de dribbles réussis. Le LOSC y est classé 3ème club d'Europe derrière le Barça et le PSG. Communication décalée.
3. Un manque d'expérience
C'est ce qu'il a peut-être manqué en fin de match pour mieux gérer le maigre avantage acquis en 1ère mi-temps. 2 buts encaissés dans les 10 dernières minutes, c'est difficile à... encaisser ! " Nous avons manqué de concentration dans les dix dernières minutes.", a reconnu El Ghazi sur le site officiel du club.
La jeunesse de l'effectif, souvent mise en avant, a aussi ses inconvénients.
Les 30 dernières minutes de ce match ont étaient scandaleuses !
— (@Keviiiin_T) 17 janvier 2018
On pu, y’a pas d’autres mots.
Samedi il nous faut la Victoire rien d’autre ! #LOSCSRFC
4. Des joueurs pas très pros en dehors du terrain
Aucun joueur du LOSC n'est venu répondre aux questions des journalistes ce mardi soir dans la zone mixte. Aucun n'est même passé dans cette salle. Tous sont sortis par une autre porte. Ce passage par la zone mixte est pourtant obligatoire selon la convention signée entre l'UJSF (syndicat des journalistes sportifs) et la LFP/FFF : "Même s'ils n'ont aucune obligation à répondre aux journalistes", précise ce texte.
Ce n'est pas la première fois que les joueurs lillois se dérobent ainsi. C'est déjà arrivé plusieurs fois sous Bielsa. Galtier ferait bien de rappeler à l'ordre à son équipe.