Les Dogues affrontent d'emblée l'un des clubs les mieux classés de la saison dernière. Et ça va être dur, sans ses recrues les plus prometteuses.

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La tension monte, à quelques heures de la reprise du championnat pour le LOSC : que vaudront les Dogues plus matures, plus expérimentés alignés cette année en Ligue 1 ?

 

Des rangs clairsemés


Première chose : il y a des chances pour que la rencontre à domicile contre Rennes ne soit pas à la hauteur du mercato certes sage (comparé aux folies de l'été 2017) mais alléchant : les Portugais José Fonte et Rafael Leão, fraîchement arrivés, ne sont pas encore qualifiés pour jouer. 
 
Et puis il y a Loïc Rémy, l'un des attaquants-clés du nouveau LOSC qui ne pourra jouer à cause d'une gêne à la hanche. Youssouf Koné, de retour de prêt, est en reprise après une grave blessure au genou et par ailleurs Hamza Mendyl est à l'arrêt pour une semaine après un choc à la tête
 
Surtout, il y a le cas Thiago Maia. Cinquième joueur extra-communautaire (après Araujo, Alonso, Gabriel et Mendes), il est pour l'instant de trop selon le règlement de la LFP qui n'autorise que quatre joueurs nés hors d'Europe.

 

Une équipe plus mature


Si les Rennais n'ont pas trop changé depuis le début de l'été, les Dogues ont eux changé de visage. L'équipe formée l'an dernier par Marcelo Biela était la plus jeune des cinq championnats européens. Avec dans ses rangs des vétérans comme Fonte (34 ans) ou Rémy (31 ans), celle qui évoluera cette saison aura une moyenne d'âge plus haute.
 

Mais sans leur ancien capitaine Ibrahim Amadou, sans Kevin Malcuit parti à Naples, les Dogues version 2018-2019 devront tout de même être convaincants.

Surtout qu'en face, l'adversaire n'est pas un Nain. Cinquièmes du championnat l'an passé, les Bretons jouent l'Europa League.  Christophe Galtier se prépare au choc contre cette "équipe de qualité qui était déjà très difficile à battre l'an dernier."
 
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