L'entraîneur lillois regrette que son équipe se soit "liquéfiée" dimanche après le premier but lyonnais.
"Il faut qu'on travaille sur le plan mental", s'alarme l'entraîneur de Lille, Christophe Galtier, qui juge que son équipe "s'est liquéfiée" après le premier but lyonnais dimanche lors de la 26e journée de Ligue 1..
Le technicien nordiste a malgré tout apprécié la réaction de ses joueurs, qui ont réussi à arracher le match nul (2-2) et a souligné qu'il fallait "apprécier" ce point presque inespéré glané dimanche face à l'un des cadors du championnat.
QUESTION: Ce n'est qu'un point de pris, mais il est quasiment inespéré. Etes-vous satisfait de ce résultat ?
"Ce n'est pas 'qu'un point', c'est un point. Il faut l'apprécier vu notre première période... Notre équipe est très singulière donc on ne peut être que très surpris. C'est incroyable l'écart entre la première période et la deuxième. On a été assommé après le premier but lyonnais et on s'est liquéfié jusqu'à la 45e minute. Heureusement, il n'y avait que deux buts d'écart.
On a été absent dans beaucoup de domaines, notamment l'engagement dans le secteur défensif. J'ai cru que les deux attaquants excentrés de Lyon étaient les deux meilleurs joueurs du monde car on les laissait jouer ! Ce n'était plus le cas en deuxième période."
Q: Qu'avez-vous dit à vos joueurs à le mi-temps pour qu'ils reviennent transformés ?
"J'ai échangé avec mes joueurs à la mi-temps. Il n'y a pas eu de colère ou d'engueulade. Simplement, il fallait remobiliser tout le monde, corriger certaines choses, comme le placement des latéraux, et leur transmettre qu'il restait 45 minutes et qu'on pouvait revenir dans un match.
J'ai demandé à mes joueurs de plus coller leur adversaire. Il fallait avancer sur l'adversaire. Peut-être que Lyon a pensé qu'ils avaient fait le plus dur. Je savais qu'un but pouvait relancer le match car Lyon joue beaucoup en ce moment."
Q: Comment expliquez-vous cet écart entre la première et la seconde période ?
"Ce n'est pas une question de motivation ou d'envie. Il faut qu'on travaille sur un plan mental car on ne peut pas subir autant. Dès qu'on prend un but, c'est 'patatrac' ! Ce genre de situation va montrer au groupe qu'on est capable de mieux faire. On a des faiblesses, comme toutes les équipes, mais aussi des points forts, sûrement plus que d'autres équipes.
C'est un peu l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. On est capable de marquer des buts mais on en prend beaucoup trop, ça c'est une réalité. C'est impossible de gagner des matches si on doit marquer trois ou quatre buts. On est trop gentil."