Le LOSC joue son avenir en mars

Le mois de mars s'annonce crucial pour le LOSC, que ce soit sur le terrain ou en dehors.

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Avis de grand froid sur Lille : entre la bataille judiciaire contre Marcelo Bielsa aux prud'hommes et un calendrier difficile, le LOSC, avant-dernier de Ligue 1, va jouer une partie de son avenir en mars.

Les Nordistes, qui sont retombés dans la zone de relégation après leur défaite à domicile (1-2) samedi dernier face à Angers, 19e avant la rencontre, doivent impérativement réagir. Mais leur tâche s'annonce déjà compliquée vendredi à Nice, en ouverture de la 28e journée de championnat.


On encaisse beaucoup trop de buts


L'éternel problème sera pour l'entraîneur Christophe Galtier de retrouver la solidité défensive qui fait cruellement défaut au Losc: "On encaisse
beaucoup trop de buts. Depuis que je suis arrivé, on a pris 17 buts en 10 matches. A ce rythme-là, on sera en Ligue 2
", a prévenu le technicien lillois.

Nice, qui n'a pris que deux points lors de ses cinq derniers matches, se doit de réagir et devrait prendre le jeu à son compte, comme à son habitude. Ce qui n'est pas pour déplaire à Galtier et son LOSC plutôt joueur.


"On est une équipe gentille, on n'aime pas faire de duels, on les évite. On est focalisé sur la possession de balle mais pas sur la récupération. Si on veut rivaliser dans la possession de balle avec Nice, on fera encore une contre-performance", prévient-il toutefois.

La clé du match sera donc au milieu de terrain, où les Nordistes vont devoir batailler et priver d'espaces les attaquants azuréens dont Mario Balotelli, qui effectuera son retour avec les Aiglons après avoir manqué le match à Bordeaux.

Les "nuits très courtes" de Galtier


"Contre Nice si vous ne gagnez pas la bataille du milieu vous êtes mal, en plus de contenir leur puissance offensive. Il faudra être vigilant sur un plan défensif, surtout dans la profondeur", analyse l'entraîneur lillois, qui avoue passer des "nuits très courtes".


Et ce déplacement sur la Côte d'Azur vendredi n'est que la première des trois échéances périlleuses qui attendent le LOSC en mars...

En effet, la semaine prochaine, Lille recevra Montpellier, la bonne surprise de la saison. Les hommes de Michel Der Zakarian, qui pointent à la 5e place, probablement synonyme de qualification en Ligue Europa, possède la deuxième meilleure défense du championnat, juste derrière le Paris SG.

Enfin, juste avant la trêve internationale, le capitaine Ibrahim Amadou et ses coéquipiers se déplaceront sur le Rocher pour défier Monaco, l'actuel dauphin du PSG. Un programme à faire pâlir tous les supporters lillois...

La bataille contre Bielsa


Hors du terrain, le mois de mars sera également marqué par la suite de la guerre judiciaire entre Lille et Bielsa, son ancien entraîneur licencié pour faute grave fin 2017 et qui réclame plus de 18 millions d'euros au club nordiste.

Si la première bataille, disputée devant le Tribunal de commerce et dont l'issue sera connue le 5 mars, pourrait être remportée par le LOSC, la seconde, devant le conseil des prud'hommes où l'audience est fixée au 13 mars, semble beaucoup plus incertaine.

Les avocats d'"El Loco" entendent notamment faire valoir un pré-contrat signé sous seing privé et qui comporte une clause parachute prévoyant le versement de l'intégralité des salaires restants dus en cas de rupture anticipée du contrat, qui courait jusqu'en juin 2019.

Les conseils du LOSC entendent eux plaider la "faute grave" pour ne pas indemniser Bielsa, licencié seulement six mois après son arrivée en grande pompe.

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