Les Dogues ont subi leur troisième revers consécutif en championnat.
Battu à domicile (2-0) dimanche par le Paris SG, Lille a enregistré sa troisième défaite consécutive en championnat et voit le podium et la perspective de retrouver la Ligue des champions s'éloigner.
Invaincu au Stade Pierre-Mauroy depuis mars 2019, le LOSC a cédé face à l'intouchable leader et s'enfonce dans le doute alors que se présente à lui un calendrier très compliqué dans les deux prochaines semaines.
Huitième revers en 21 journées
Après ce huitième revers en 21 journées, plus que durant toute la saison dernière, les Nordistes reculent au septième rang et pointent déjà à respectivement six et onze longueurs de Marseille (2e) et Rennes (3e), les deux prochains adversaires qui se présenteront sur leur pelouse.
"On a un calendrier chargé. Il faut l'assumer. On avait une série de neuf matches jusqu'à fin février et c'est là que ça va se jouer. Il faudra prendre des points et faire des résultats pour être dans la course", a souligné l'entraîneur lillois Christophe Galtier.
Éliminés aux tirs au but mardi à Lyon en demi-finale de la Coupe de la Ligue, les Dogues ont mal négocié une semaine qui s'annonçait charnière.
Pourtant, ils ont réalisé un bon match au Parc OL et n'ont pas été dépassés face au PSG, mais ils ont manqué de tranchant des deux côtés du terrain. Ils ont notamment concédé un penalty pour une main dans la surface lors de chacune des deux rencontres, un fait de jeu qui s'était déjà produit à plusieurs reprises depuis le début de l'exercice.
En attaque, le buteur Victor Osimhen a rarement été trouvé dimanche, même s'il s'est procuré deux occasions en première période. Sur la première, il a tenté une frappe osée sans contrôle, qui n'est passée très loin de la lucarne (34e), tandis que sur la seconde, il n'a pas cadré sa tentative alors qu'il était idéalement placé (37e).
Attaque en difficultés
Depuis le début de la saison, le Nigérian est l'arbre qui cache la forêt dans le secteur offensif lillois. Son efficacité a en partie masqué les difficultés qu'éprouvent le LOSC dans son animation offensive, orpheline de son feu-follet Nicolas Pépé, parti l'été dernier à Arsenal contre 80 millions d'euros après avoir réalisé une année étincelante (22 buts et 11 passes décisives en championnat).
Dimanche, hormis les deux situations d'Osimhen, la seule autre occasion aura été une frappe enroulée du Brésilien Luiz Araujo claquée de justesse en corner par le gardien parisien Keylor Navas (9e). En seconde période, le LOSC n'a quasiment jamais inquiété la défense du PSG, notamment par manque de précision dans le dernier geste.
Si le Portugais Renato Sanches a été le meilleur Lillois, ce qui est de bon augure, Jonathan Ikoné a encore rendu une pâle copie face à son club formateur, tandis que son compère Jonathan Baba avait même été relégué sur le banc au coup d'envoi au profit d'Araujo. Le retour dans les jours qui viennent de Timothy Weah, absent depuis août, pourrait rebattre les cartes et redonner un peu de peps à une attaque en difficultés.
Christophe Galtier a du pain sur la planche pour relancer son équipe, qui devra d'abord réagir sur la pelouse des amateurs d'Epinal (National 2) dès mercredi en 8e de finale de la Coupe de France. Un match-piège qu'il ne faudra absolument pas perdre, sous peine de voir s'obscurcir encore un peu plus un ciel déjà très couvert.