Le LOSc recevra Guingamp devant son public.
Un match à huis-clos ferme, déjà purgé contre Amiens, et un autre avec sursis: c'est la sanction dont a écopé le LOSC jeudi à la suite de l'envahissement de son terrain début mars par ses supporters, qui s'en étaient pris à ses propres joueurs.
La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), décisionnaire en la matière, a simplement indiqué dans son communiqué: "après instruction du dossier, la Commission a décidé de sanctionner le LOSC d'un match à huis clos ferme + d'un match à huis clos avec sursis". Le huis-clos ferme a été purgé à l'occasion de la défaite contre Amiens le 1er avril (0-1).
Incidents #LOSCMHSC : huis clos avec sursis pour le LOSC
— LOSC (@losclive) 5 avril 2018
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Le club nordiste, en perdition en championnat dont il occupe l'avant-dernière place, évite ainsi une sanction trop lourde. Après avoir été frappé d'un huis-clos total, le club avait déploré une sanction d'une "extrême sévérité" alors que ne figurait "pas d'antécédents d'incidents de ce genre" dans son dossier.
Après un piètre 1-1, le 10 mars face à Montpellier, une centaine de personnes avaient envahi la pelouse du stade Pierre-Mauroy pour aller prendre à partie les joueurs nordistes. Certains avaient été victimes de coups, de pied notamment. Dix supporters du Losc, âgés de 20 à 38 ans, seront jugés le 12 juin par le tribunal correctionnel de Lille.
Le Losc connaît une saison terrible. Racheté en début d'année 2017 par l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, il a abandonné depuis bien longtemps ses rêves d'Europe et lutte -péniblement- pour se maintenir en L1.
Et sa situation financière a été jugée tellement inquiétante par la DNCG, le gendarme financier du foot français, que le club a été interdit de recruter cet hiver. Il a même été rétrogradé à titre conservatoire en L2 par l'instance.