Mercredi 27 novembre, la fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes Agriculteurs appellent à un blocus vers Paris. Objectif : interpeller le président de la République sur les difficultés que subissent les agriculteurs.
Les agriculteurs souhaitent frapper un grand coup. Mercredi 27 novembre, la FNSEA et les Jeunes Agriculeurs appellent à un blocage des axes routiers vers Paris.
Environ un millier de tracteurs venus de Hauts-de-France, de Normandie, d’Île-de-France, du Grand-Est, de Centre-Val-de-Loire et de Bourgogne-Franche-Comté convergent vers la capitale.
Ils sont plus de 200 de l'Oise, une centaine de la Somme et une centaine de l'Aisne.
Autoroutes bloquées
D'importantes perturbations à prévoir ce mercredi matin en direction de la région parisienne.La Sanef indique à 8h que des bouchons se sont formés en direction de Paris sur les axes autoroutiers suivants :
- A1 entre Senlis et Roissy d’une longueur de 7 km,
- A4 après Coutevroult d’une longueur de 4 km,
- A13 entre Mantes la Jolie et Orgeval d’une longueur de 5 km.
#Agriculteurs #Manifestation toujours en cours sur l'#A1. 16 km de difficulté entre #Senlis et #Roissy. Tps de parcours : 1h. Restez prudents et à l'écoute du 107.7. pic.twitter.com/zc5Vw3bzeY
— Sanef 107.7 ?️ (@sanef_1077) November 27, 2019
Les tracteurs picards se déplacent sur les axes routiers : A1, A16 et Nationale 2. Les départs ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi depuis plusieurs villes de l'Oise : Breteuil, Grandvilliers, Marseille-en-Beauvaisis et Beauvais pour A16, mais aussi Noyon, Magnelay et Ressons-sur-Matz pour l'A1.
Les agriculteurs de l'Aisne sont partis de Saint-Quentin, Chauny, Soissons, Château-Thierry et Laon pour rejoindre le péage de Senlis à 5h du matin.
Au sud de Senlis, une quarantaine de tracteurs prennent le départ pour Paris. #agriculteurs #manifestations @F3Picardie pic.twitter.com/sxj6Zwqxfm
— Maxime Lictevout (@MaximeLictevout) November 27, 2019
Faire pression sur le gouvernement
Dans la continuité des feux de la colère en septembre et des opérations de barrages filtrants en octobre, les agriculteurs espèrent accentuer la pression sur le gouvernement. Zone de non-traitement, accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, CETA, agribashing, les revendications sont encore nombreuses."Les agriculteurs attendent du président de la République des engagements fermes en adéquation avec ses prises de positions. En une phrase : la France a-t-elle encore besoin de ses paysans ?", ont déclaré les organisations agricoles dans un communiqué publié vendredi dernier.
??Une fois encore, MOBILISONS-NOUS le mercredi 27 novembre 2019 sur tout le territoire, pour maintenir la pression afin de confirmer les avancées obtenues, faire baisser les charges et monter les prix ! @JeunesAgri @JeromeDespey https://t.co/1yzLvlI5NB
— La FNSEA (@FNSEA) 21 novembre 2019