Les températures n'ont pas forcément suivi, mais l'année a été exceptionnelle.
La Côte d'Opale sous la grisaille ? Ça, c'était en 2017. L'heure est venue de faire le bilan de l'année 2018, et en matière d'ensoleillement, cette année a été assez exceptionnelle.
Plus qu'à Tarbes ou Biarritz, autant qu'à Bordeaux
Si l'on en croit les données relevées par infoclimat.fr, le soleil a brillé au total 2029 heures au-dessus de la station du Touquet, et donc au-dessus du Boulonnais. C'est un tout petit peu plus qu'à Bordeaux (2020 heures), à Orléans (2020 heures) ou à Paris (1985 heures), et bien plus même que certaines villes du sud comme Tarbes (1840 heures) ou Biarritz (1820 heures).
Le réchauffement climatique hors de cause
Cet ensoleillement plutôt inhabituel (la station du Touquet avait enregistré 1730 heures d'ensoleillement en 2017 et en 2016, 1674 heures en 2015) n'est pas lié au réchauffement climatique, mais à "un phénomène cyclique de blocage, durant une longue période, d’un anticyclone sur la région nord" a expliqué à La Voix du Nord Thomas Courmont, prévisionniste conseil au centre Météo France Littoral NordLa Côte d'Opale reste en tout cas bien loin de Marseille (2704 heures), de Nîmes (2529 heures) ou de Nice (2407 heures). Quant à la station de Lille-Lesquin, elle a enregistré cette année un total cumulé de 1572 heures d'ensoleillement. Une bonne raison de migrer vers la côte ?