Migrants à Calais : nuit "bien plus calme" que les deux précédentes

La nuit de mardi à mercredi a été "bien plus calme" que les deux précédentes autour de la "Jungle" de Calais, où il n'y a eu aucun policier blessé, a indiqué mercredi matin le ministère de l'Intérieur.

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"Ça a été bien plus calme que les nuits précédentes, car contrairement aux plus de 300 grenades lacrymogènes tirées pour pouvoir rétablir le calme, là il n'y en a eu qu'une soixantaine de tirées en début de nuit", a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, lors d'un point presse à 6h30 au commissariat de Calais.


"Les échauffourées ont été limitées, la présence policière a permis de rétablir le calme très vite. Il n'y a eu aucune dégradation ou intrusion constatée chez les riverains et il n'y a pas eu de tentative des migrants de monter dans des camions sur la rocade comme les nuits précédentes", a-t-il poursuivi. Un chauffeur routier, présent à Calais mardi soir, nous a toutefois signalé des jets de projectiles à proximité du port et nous a transmis cette photo de son pare-brise éclaté.
Dans la nuit de dimanche à lundi, seize policiers avaient été très légèrement blessés lors de heurts avec environ 200 migrants avec 300 grenades lacrymogènes utilisées et onze policiers l'avaient été dans la nuit de lundi à mardi. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur a également confié que deux personnes avaient été interpellées durant la nuit, avant d'être relâchées. Il s'agissait de militants alter-mondialistes "No Border" accusés par la police d'encourager les migrants à mener des actions violentes.


Présence policière dissuassive

"On continue le travail d'identification de tous ceux qui se livrent à des violences ou qui peuvent inciter les autres à en commettre", a dit M. Brandet. "Il faut prendre le résultat de la nuit écoulée avec beaucoup d'humilité. On a vu qu'avec une présence policière très forte, à des endroits stratégiques, on évitait que des incidents se reproduisent", a-t-il dit, soulignant que le dispositif serait maintenu "tant que nécessaire" et "adapté en permanence".

Près de 250 policiers étaient présents dans la nuit de mardi à mercredi à l'entrée de la "Jungle" et dans une rue pavillonnaire, cible de violences les nuits précédentes. Des effectifs de BAC (brigade anti-criminalité) étaient présents "pour mener éventuellement des interpellations", selon la même source.

Quelque 4500 migrants, selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur lundi, vivent dans  le camp de la "Jungle" situé à l'est de Calais et jouxtant la rocade portuaire, dans l'espoir de passer en Angleterre, qu'ils considèrent comme un eldorado, via le tunnel sous la Manche ou le port de Calais.
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