Le gouvernement a proposé "un protocole global de sortie de crise" aux trois parties impliquées dans le dossier MyFerryLink pour trouver une issue à la situation de blocage.
Un "protocole global de sortie de crise" a été proposé mercredi aux trois parties impliquées dans le dossier MyFerryLink "afin de trouver une issue à la situation de blocage", a annoncé le secrétaire d'Etat chargé des Transports Alain Vidalies. Le texte sera rendu public ce jeudi à 13H. Le conseil de surveillance de la Scop Sea France, qui exploite la compagnie maritime, Eurotunnel, propriétaire des bateaux, et le groupe danois DFDS, qui veut les reprendre, devront répondre à cette proposition lors d'une réunion programmée lundi.Un volet sur l'emploi
C'est un protocole "en dix points" que le ministère a adressé mercredi soir aux acteurs du dossier MyFerryLink, afin de sortir de la crise qui secoue la compagnie de ferries de Calais depuis de longues semaines, a déclaré le secrétaire général du Syndicat maritime Nord (SMN) ultra-majoritaire, Eric Vercoutre. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion à Paris, au ministère des Transports, lors de laquelle les acteurs n'ont pas réussi à se mettre d'accord."L'engagement c'est qu'elle doit être signée en l'état par tous", a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait tout de même "encore des marges de manoeuvre entre les différentes parties". Selon une source proche du dossier, cette proposition doit comporter notamment un volet sur l'emploi. Aucun des acteurs ne souhaitait toutefois détailler le contenu de l'offre. "DFDS entend participer activement et de façon constructive au processus initié par le secrétaire d'Etat", a indiqué sans plus de détails un porte-parole de la compagnie rivale de MyFerryLink.