Il est parti de Bray-Dunes, la ville la plus au nord de la France et il devrait arriver le 16 septembre à Lamanère, village le plus au sud du pays. Sur le chemin, il fait étape dans des écoles pour parler aux enfants de la protection de l'environnement.
Équipé de "seulement" 8 kilos de matériel à l'arrière de son vélo, Axel Férard va parcourir 111 km par jour en moyenne pendant 13 jours. Cet "éco-aventurier" a l'habitude de se fixer des défis sportifs durant lesquels il sensibilise les enfants aux questions environnementales.
Pour cette "éco-aventure", Axel Férard a choisi de traverser la France de haut en bas. Il est parti dimanche 3 septembre de Bray-Dunes, la ville la plus au nord de la France. Il arrivera au village le plus au sud, Lamanère, dans les Pyrénées-Orientales, le vendredi 16 septembre.
111 km par jour en moyenne
Cela représente 1400 km à vélo. La distance est divisée en 13 étapes "de 90 à 130 km, ce qui fait une moyenne de 111 km par jour", d'où le nom qu'il a donné à ce challenge : Objectif 111.
"Planter une graine" pour enclencher la discussion avec les parents
Ce lundi 4 septembre, après une deuxième étape parcourue entre Cambrai et Laon, Axel Férard est allé à la rencontre de deux classes dans une école. Devant des écoliers de CM2 et de CE2, il a pris la parole pour parler de "l'impact de notre consommation alimentaire sur notre santé et sur le réchauffement climatique".
Les enfants étaient très réceptifs, même si c'était la rentrée scolaire. On a parlé de l'impact de l'agriculture sur l'eau, les sols, la biodiversité et sur les déchets.
Axel Férard
Il espère rencontrer des élèves de tous les âges "en primaire, collège et même lycée" durant son périple. "L'objectif, c'est de planter une graine, pour qu'ils créent un échange avec les parents", explique Axel Férard. Cette expression fait écho au nom de l'association qu'il représente : Graine d'Odyssées.
Son but est aussi d'interpeller les élus qu'il peut rencontrer sur sa route. "J'aimerais qu'ils comprennent qu'on se trompe clairement de stratégie agricole, martèle-t-il au téléphone. Nous avons une agriculture à bout de souffle. Je veux alerter sur ce sujet pour faire prendre conscience à nos élus qu'il faudrait développer un plan d'action d'urgence pour une autre agriculture."
Son voyage vers le sud ne fait que commencer et l'aventurier normand a déjà "un peu chaud". Il faut dire que la météo prévue pour ces prochains jours est largement au-dessus des normales de saison. Mais cela ne lui fait pas peur : "Je ne le conseille à personne, mais il y a deux semaines, j'ai fait 80 km sous 42 degrés, ça m'a bien entraîné".
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Il sait donc qu'il a dans les jambes de quoi "tenir la distance" jusque dans les Pyrénées-Orientales.