400 enfants inscrits pour les ateliers “citrouilles d’Halloween” de la Ferme du Paradis à Seclin

Des citrouilles aux visages terrifiants, pour décorer la maison en vue d’Halloween. Petits et grands sont ravis de venir creuser leurs Jack O'Lantern à la Ferme du Paradis de Seclin. Au total, 400 enfants participent pendant les vacances de la Toussaint.

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Des masques fantomatiques, des toiles d’araignées, des squelettes : l’ambiance a de quoi faire frissonner à la cueillette de la Ferme du Paradis, à Seclin. Ce mercredi 23 octobre, vingt-deux enfants sont rassemblés autour d’une tripotée de citrouilles… qui seront bientôt transformées en lanternes.

Armés de couteaux spéciaux – des ustensiles à dents, qui ne coupent pas les doigts mais s’insèrent très bien dans la chair des cucurbitacées – garçons et filles creusent avec application. Thomas, 19 ans, encadre l’activité, avec deux autres jeunes de son âge. “C’est super accessible pour les enfants”, explique-t-il. “Pour commencer, ils choisissent leurs courges dans les gros bacs à l’extérieur. Ensuite, on les lave. Sur la table ils ont à leur disposition des stylos, des couteaux et des cuillères”.

Quatre ateliers par jour pendant les vacances

Une fois installés avec tout le matériel, il faut découper le dessus de la citrouille et la vider. Puis place au dessin des yeux, du nez et de la bouche, qu’il ne reste plus qu’à découper. Thomas a préparé des patrons pour aider les plus petits à faire de jolies formes. Andreas et Apolline, tous les deux âgés de quatre ans (“et demi !”), ont choisi de creuser des yeux triangulaires. Comme ils sont petits, leurs parents respectifs, Brice et Constance, ont pu rester avec eux.

Tous sont très concentrés. Constance montre à Apolline comment se servir de son outil. Andreas vient de finir son premier œil: “Oh yeah !”, s’exclame le garçonnet. Son papa l’aide à sculpter la peau épaisse de la citrouille. “C’est très sympa, il y a du monde”, sourit Brice.

Au total, pendant les vacances de la Toussaint, on reçoit 400 enfants.

Thomas, 19 ans

l’un des animateurs de l’atelier

Et pour cause ! Cette animation de la Ferme du Paradis a du succès. “On a quatre ateliers par jour pendant 10 jours”, explique Thomas. “Au total, pendant les vacances de la Toussaint, on reçoit 400 enfants.” Chaque session dure environ quarante-cinq minutes. Coût de l’activité : 11 euros, avec un goûter – une gaufre et un jus de pomme – et bien sûr, le plaisir de repartir avec sa Jack O’ Lantern personnalisée et une bougie.

Une tradition irlandaise

Mais pourquoi fabrique-t-on ces décorations à l’occasion d’Halloween ? La tradition de creuser des légumes en forme de monstre – les Jack O'Lantern – trouve son origine dans une légende irlandaise ancienne, celle de "Stingy Jack".

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 La légende raconte l’histoire de Jack, un homme rusé et avare, qui a vécu une vie pleine de vices et qui a trompé à plusieurs reprises le diable. S’étant vu refuser l’entrée du paradis et celle des enfers, Jack ère sur la Terre pour l’éternité… Avec comme seule compagnie une lanterne :  un navet creusé dans lequel il a placé une braise éternelle fournie par le diable.

C'est grâce à ce conte que les Irlandais ont commencé à creuser des navets et des betteraves pour Halloween. Lorsque des immigrants irlandais ont apporté cette coutume en Amérique, ils ont découvert que les citrouilles, plus grandes et plus faciles à sculpter, étaient idéales. Ce qui donna naissance à la tradition moderne des Jack O'Lanterns en citrouille.

Une activité familiale

Une coutume désormais bien ancrée dans les mœurs, comme le montre le succès de l'atelier de Seclin. Les parents présents sont des clients de la Ferme. “On vient souvent à la cueillette”, explique par exemple Mathieu, le papa de Victor. “C’est ma femme qui a inscrit le petit. Il nous en parle depuis une semaine, il avait vraiment hâte”. Son fils, quatre ans, est très fier de sa création. “Je vais la mettre dans ma chambre !”, affirme le petit entre deux bouchées de gaufre. “Hmm… On verra ça avec maman”, sourit son père.

C’est compliqué à creuser mais c’était vraiment trop bien.

Tasmine, 10 ans

Thomas et ses deux acolytes, Adélie et Valentin, font le tour des tables pour aider les derniers enfants à finir leurs œuvres. Tasmine, 10 ans, n’a pas fini les yeux de sa citrouille. Avec son frère de 9 ans, Ilyas, et son cousin de 16 ans, Anthony, elle a passé une superbe après-midi. “C’est compliqué à creuser mais c’était vraiment trop bien”, sourit la petite fille. Elle est à fond dans l’ambiance Halloween : “Je vais à une fête ce week-end, je vais mettre une cape et du maquillage !”, s’enthousiasme la fillette.

Chasse aux bonbons, déguisements… tous les enfants présents attendent les festivités avec impatience. Alors fabriquer de la décoration, c’est le meilleur moyen de patienter. D’ailleurs, à la sortie, les parents d’Apolline et Andreas l’ont bien compris : ils choisissent avec les petits de nouvelles courges, toutes neuves, pour en faire de nouvelles à la maison.

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