Le préfet du Nord et le directeur départemental de la sécurité publique disent tout mettre en œuvre pour inculper les agresseurs.
La préfecture du Nord n'a pas tardé à réagir dans un communiqué après la diffusion dans de nombreux médias d'une agression homophobe dans le centre de Lille, assurant que le préfet et le directeur de la DDSP du Nord "apportent leur soutien aux victimes et mettent tout en œuvre pour inculper les agresseurs".
Fares Araoudiou, 34 ans, dit en effet avoir été la cible d'une agression à caractère homophobe, mercredi soir dans le centre de Lille : "Trois gars ont commencé à nous insulter, parce que je tenais mon compagnon par le bras."
Répondant à leurs injures, il dit également s'être battu – et s'être défendu – avant de se rendre au commissariat. Là, on lui aurait dit vers 22 heures que sa plainte n'était pas recevable, faute de certificat médical, et qu'ils "n'avaient pas à se tenir par le bras"
Pas un refus, mais la procédure
Dans son communiqué, la préfecture assure que "conformément à la procédure en vigueur, les agents qui les ont accueillis leur ont demandé de faire, dans un premier temps, constater les blessures par un médecin et dénombrer les jours d’ITT permettant ainsi de qualifier pénalement les faits."Suite à l'agression homophobe subie par un couple à proximité de la station de métro "République" à #Lille, le préfet et le directeur départemental de la sécurité publique du #Nord apportent leur soutien aux victimes et mettent tout en œuvre pour inculper les agresseurs. pic.twitter.com/15WiHNZiZz
— Préfet de la région Hauts-de-France et du Nord (@prefet59) 30 décembre 2018
Le préfet du Nord Michel Lalande ajoute que "la plainte ayant été déposée, une enquête a été confiée à la sûreté urbaine de Lille sous la conduite du procureur de la République", précisant qu'un contact a été fait avec la police de Montpellir, auprès de laquelle la victime a déposé plainte.