Après sa condamnation, Adrien Quatennens radié "temporairement" du groupe parlementaire France Insoumise

L'ex-numéro deux de La France insoumise Adrien Quatennens a été condamné à quatre mois de prison avec sursis ce mardi 13 décembre par le tribunal de Lille. Le groupe parlementaire LFI-Nupes a pris la décision de le radier temporairement.

Le député de la 1ère circonscription du Nord, Adrien Quatennens, a été condamné ce 13 décembre à quatre mois de prison avec sursis pour "violences sans incapacité commises par conjoint" et "envoi régulier et malveillant de messages" dans la procédure qui l'oppose à son ex-épouse, Céline Quatennens. 

Il comparaissait dans une procédure de plaider-coupable à huis clos, la peine ayant été rendue publique par un juge à l'issue de la procédure. La France Insoumise, où l'affaire avait provoqué une tempête interne, avait réservé tout commentaire jusqu'à l'issue de ce verdict.

Adrien Quatennens radié pour 4 mois

Le groupe parlementaire LFI-Nupes a publié un communiqué dans lequel il prend acte du verdict et annonce sa décision. 

"Considérant qu'Adrien Quatennens est d'ores et déjà mis en retrait de son activité parlementaire depuis 3 mois, nous avons pris la décision de le suspendre de notre groupe, selon les modalités suivantes : radiation temporaire du groupe parlementaire LFI-Nupes pour une durée de 4 mois à compter d'aujourd'hui et jusqu'au 13 avril 2023."

Le retour d'Adrien Quatennens dans son groupe parlementaire est par ailleurs conditionné au suivi d'un "stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes auprès d'associations féministes."

"Il doit démissionner" estiment les alliés de LFI

Une annonce qui ne satisfait pas les associations féministes en question, pas plus que les alliées écologistes de LFI. "Insupportable ! La LFI continue à minimiser les violences conjugales, a estimé Osez Le Féminisme sur Twitter. Un stage de responsabilisation n'aidera pas dans la "prise de conscience des actes commis". Un agresseur est complètement conscient de ce qu'il fait, il s'agit de contrôle coercitif."

Sandrine Rousseau, députée écologiste, a elle estimé qu'il appartenait désormais à Adrien Quatennens de prendre ses responsabilités : "Un député condamné pour violences conjugales ne peut pas siéger. Il doit démissionner. Par respect pour les femmes, pour nos combats et les valeurs que nous défendons."

D'autres parlementaires EELV ont également pris la parole en ce sens.

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