Arbitrage vidéo : le premier usage avait eu lieu lors... d'un match du LOSC en 2002

Présenté comme une première lors du match amical France-Espagne mardi soir, l'arbitrage vidéo avait déjà connu un précédent en France, en 2002, lors d'un match de Ligue 1 entre le LOSC et Guingamp. Mais son utilisation "clandestine" avait fait polémique.

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C'est le blog Drogue Bière et Complot contre le LOSC qui l'a rappelé, jeudi soir, à l'occasion du match amical France-Espagne : la première expérience d'assistance vidéo pour les arbitres, lors d'un match de football en France, a eu lieu... au Stade Grimonprez-Jooris, à Lille, le 22 septembre 2002. Il s'agissait d'un LOSC-Guingamp en championnat de Ligue 1. Mais l'usage des caméras avait fait polémique car il n'était pas du tout prévu, ni autorisé ce soir là...


Alors que les Dogues mènent 1-0, une action litigieuse survient sur un corner guingampais à la 55e minute : l'arbitre Thierry Auriac siffle une main de Sylvain N'Diaye qui vient de détourner sur sa ligne un tir de l'En Avant. M.Auriac désigne le point de pénalty et sort un carton rouge pour le milieu de terrain sénégalais. Mais sa juge de ligne, Nelly Viennot, et le quatrième arbitre qui ont vu sur les images télévisées au ralenti, interviennent : Sylvain N'Diaye n'a pas fait main mais seulement détourné le ballon de la cuisse. Thierry Auriac accepte de revenir sur sa décision, provoquant la colère des Guingampais qui perdront le match 2-1 et déposeront une réserve technique.


"C'est l'arbitre la plus éloignée de l'action qui a dit qu'il n'y avait pas main, sachant que derrière elle, ou plutôt, derrière le 4e arbitre, il y avait un consultant télé qui savait par le biais de la vidéo qu'effectivement il n'y avait pas pénalty, puisque Sylvain N'Diaye n'avait pas fait main", expliquera Bertrand Marchand, l'entraîneur de Guingamp, à nos collègues de France 3 Bretagne. "L'arbitre avait fait une erreur certes, mais il avait sifflé un pénalty pour Guingamp et avait expulsé un joueur de Lille. C'est le choix de l'arbitre qui doit primer, il doit rester responsable de ses choix".


Nelly Viennot expliquera avoir tout vu de ses yeux, sans avoir eu besoin de recourir à la vidéo. Mais cette version officielle n'avait pas franchement convaincu à l'époque...


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