Ce samedi 22 janvier, plus d'une centaine de personnes ont recherché, aux alentours du Cateau-Cambrésis, la mère de famille de 36 ans, disparue le 14 janvier dernier. C'est la troisième battue citoyenne organisée par la famille en parallèle de l'enquête. Sans résultat.
"On va aller se reposer maintenant." Une nouvelle battue citoyenne, rassemblant plus d'une centaine de personnes, vient de s'achever avec la tombée de la nuit, ce samedi 22 janvier. Sans résultat. Des recherches qui épuisent l'entourage d'Angélique Hermel.
"On ne pense qu'à ça"
Cela fait huit jours que cette mère de trois enfants (deux filles de 18 ans et 16 ans, et un bébé d'un an) a disparu. "On le vit très mal, raconte Edith Tahiri, l'ancienne belle-sœur de la Catésienne. On ne pense qu'à ça, on n'a que ça dans le cerveau... "
Pour la troisième fois, ce samedi, les proches d'Angélique Hermel ont lancé un appel aux volontaires sur les réseaux sociaux pour effectuer des recherches en marge de l'enquête toujours en cours.
Des petits groupes, constitués de 5 à 15 personnes, ont sillonné les environs du Cateau-Cambrésis, jusque dans les communes environnantes de Pommereuil ou Saint-Benin. Les parcs, les berges, les garages... Rien n'a été laissé au hasard. Mais les fouilles sont restées vaines.
La solidarité citoyenne "nous aide à tenir"
"On n'arrive pas à s'y faire, lâche Bernard Tahiri, l'ex-conjoint d'Angélique Hermel. On ne comprend pas pourquoi elle a fait ça." Fatigué par une attente insoutenable, ce dernier se réjouit de la solidarité citoyenne : "ça nous aide à tenir."
Sur Facebook, la sœur de la Catésienne portée disparue écrivait son désarroi il y a quelques jours : "Angélique, tu nous manques, on perd le sommeil, l'appétit et notre calme face aux commentaires de certains. Mais [nous savons] que tu nous aimes et que tu ne nous aurais pas laissés."
Pour le moment, aucune nouvelle battue n'est programmée par la famille. "On va y réfléchir dans la semaine", fait savoir l'ancien compagnon d'Angélique Hermel.
Disparition inquiétante
Angélique Hermel aurait quitté son domicile du Cateau-Cambrésis vers une heure du matin. Sans emporter, ni son téléphone, ni ses papiers, ni aucun moyen de paiement. Ce qui semble écarter la piste d'une disparition volontaire. D'ailleurs, les enquêteurs ont également privilégié dès le 15 janvier la piste d'une disparition inquiétante.
Ses proches ont supposé qu'elle portait, au moment de sa disparition, un bas noir, et son manteau violet, "des bottines et doit sûrement avoir les cheveux attachés" complète la fille aînée d'Angélique Herlem dans le groupe Facebook consacré à la disparition de sa mère.
Les recherches sans résultat des enquêteurs
Chien de piste, brigade fluviale, survol d'un hélicoptère ou d'un drone... Les enquêteurs ont déjà employé de nombreux moyens pour tenter de localiser Angélique Herlem dans le Cateau-Cambrésis et ses environs. En vain jusqu'ici.
Les caméras de surveillance de la commune ont aussi été consultées, sans résultat. Des habituelles enquêtes de voisinage, et l'audition des proches et d'éventuels témoins sont également menés. L'enquête reste en cours.