Après un premier tour de force réussi le 19 janvier, l'intersyndicale formée contre le projet de réforme des retraites appelle de nouveau à la mobilisation. Des mobilisations d'ampleur sont attendues à Paris et à Lille, mais de nombreux autres rassemblements sont organisés dans les Hauts-de-France.
La retraite à 64 ans, "ce n'est plus négociable", affirmait Elisabeth Borne le 29 janvier sur France Info. La Première ministre veut montrer la détermination du gouvernement, malgré les récents revers infligés notamment par le Conseil d'orientation des retraites. Les Français restent également majoritairement opposés au projet de réforme qui repousserait de deux ans l'âge légal de départ à la retraite à taux plein.
Le 19 janvier, le mouvement social d'opposition a fait un démarrage en fanfare : entre un et deux millions de manifestants ont pris le pavé partout en France. Les décomptes divergent très largement entre les organisateurs et les préfectures. A Lille, par exemple, l'autorité préfectorale décomptait à peine 16 000 manifestants ; les syndicats et les journalistes sur place jusqu'à 50 000.
Une vingtaine de rassemblements dans les Hauts-de-France
Ce mardi 31 janvier, c'est le nouveau grand rendez-vous des grévistes et des manifestants. Lille et Amiens seront, comme toujours, les points de rassemblements majeurs mais les cortèges locaux sont là pour permettre à ceux qui ne peuvent pas se déplacer de venir tout de même manifester.
Cette grève est très suivie dans de nombreux secteurs stratégiques : centrales d'électricité, raffinerie, collecte de déchets, transports... L'enseignement national ainsi que le reste de la fonction publique est également concernée.
Des mairies opposées à la réforme des retraites ont d'ores et déjà annoncé leur intention de payer les jours de grève de leurs salariés.
