Adrien Quatennens (LFI) a appelé lundi les électeurs à se rendre aux urnes le 26
mai pour faire de l'élection européenne "l'acte 28 des gilets jaunes", une "étape
décisive du mouvement de contestation que connaît le pays depuis des mois".
"Nous avions dit en août dernier, avant même le moment des +gilets jaunes+", que l'élection européenne "serait d'abord et avant tout (...) un référendum anti-Macron". Mais après des mois de mouvement social et alors que le gouvernement "continue comme avant" le vote aux européennes est aujourd'hui "le seul outil dont le peuple dispose", a jugé lundi le député du Nord Adrien Quatennens lors d'une conférence de presse à Lille.
En conférence de presse à #Lille pour présenter le dispositif militant de la #FranceInsoumise pour la dernière ligne droite de la campagne des #Européennes2019 et annoncer le grand meeting du 24 Mai avec @ManonAubryFr et @JLMelenchon. pic.twitter.com/gadOuHr2BU
— Adrien Quatennens (@AQuatennens) 13 mai 2019
Pour l'élu LFI, "ce 26 mai ne peut pas être considéré comme un à côté du mouvement de contestation populaire que connaît notre pays, c'est une étape, qui peut même être décisive".
"Aux urnes comme sur les ronds-points"
"M. Macron fait le pari de l'abstention des gilets jaunes et des gilets de toutes couleurs, qui ont à dénoncer son inconséquence écologique, son inconséquence en matière de justice sociale et fiscale, mais nous pensons au contraire que ce 26 mai peut être, pour partie, l'acte 28 des gilets jaunes", a-t-il assuré.
Les électeurs doivent donc "aller aux urnes comme nous allions sur les ronds-points depuis le mois de novembre dernier", a-t-il lancé.
Par ailleurs, pour ce scrutin, "on voudrait une nouvelle fois nous rejouer le second tour pourri de l'élection présidentielle (...) le fameux duel entre Macron et Le Pen". Mais "ce n'est pas un duel, c'est un duo, car les uns nourrissent les autres", a poursuivi M. Quatennens. "Partout en Europe, les Macron, Merkel et Juncker de service nourrissent et alimentent les Salvini, Orban et Le Pen", a-t-il jugé.
"L'élection européenne ne connaît qu'un tour (...) et on nous organise un second tour factice entre l'extrême marché et l'extrême droite, entre le système et son assurance vie, c'est ce piège là qu'il s'agit de déjouer", a conclu M. Quatennens, persuadé que "la solution, c'est le vote France insoumise".