Jeudi 25 juillet, deux balcons de la résidence du Clos-de-la-Scarpe à Courchelettes, près de Douai, se sont effondrés. L'accident n'a fait aucune victime mais les résidents dénoncent une malfaçon.
Jeudi 25 juillet, les températures atteignent les 41 degrés à Lille, en plein cœur de la canicule. Le soir, vers 21h, à la résidence du Clos-de-la-Scarpe à Courchelettes, près de Douai, un énorme bruit détonne. Deux balcons, celui du premier et du deuxième étages, se sont effondrés, d'après une information de La Voix du Nord.
"D'un seul coup, ça a fait un bruit vraiment fracassant, on se demandait d'où cela venait. On pensait que quelque chose était tombé sur le toit", raconte Anémone Deprick, locataire au premier étage.
Heureusement, l'accident n'a fait aucune victime. Néanmoins, les habitants restent sous le choc.
"Ça fait flipper, je vous assure que j'étais toute blanche. La veille, j'étais sur mon balcon, en train de le nettoyer. Et en-dessous [au rez-de-chaussée], au matin, ma voisine y était avec ses petits-enfants, vous vous rendez compte...", poursuit Anémone Deprick.
Une malfaçon ?
La chaleur a sans doute joué un rôle dans cet accident, mais deux voisins dénoncent une malfaçon dans la construction. "On se demande comment cela a pu être soi-disant fixé pour tomber comme ça. On ne voit aucune ferraille, rien du tout", constate Bernard, propriétaire d'un appartement. "Il y a deux fils de fer et c'est tout", explique à son tour Francis Cliquet, lui aussi propriétaire et président du conseil syndical de la résidence.
Le bâtiment est pourtant très récent. La construction s'est achevée il y a à peine 5 ans. "Je suis déçu. Tout comme mon voisin, on a investi tous nos capitaux là-dedans, tout y est passé, et résultat c'est invendable", regrette-t-il.
Les habitants demandent des explications au promoteur immobilier. Joint par téléphone, il a confirmé le lancement de plusieurs études pour comprendre l'origine du sinistre. D'ici quelques jours, des experts devraient être envoyés sur place. En attendant, les habitants ne doivent plus se rendre sur leur terrasse, balcon ou même jardinet.